L’ancien président Joseph Kabila a été condamné à la peine de mort mardi, assortie d’une arrestation immédiate, par la Haute cour militaire de la République démocratique du Congo (RDC), pour participation à un mouvement insurrectionnel, crime contre l’humanité par viol, tueries et apologie du terrorisme, dans l’affaire l’opposant au parquet général militaire et aux parties civiles, RDC, la province du Nord-Kivu, la province du Sud-Kivu et la province de l’Ituri, lors d’une audience.
Joseph Kabila est poursuivi par contumace pour trahison et accusé d’être le chef de la coalition AFC/M23. L’ancien chef de l’État est reconnu coupable notamment de crimes de guerre : viol, meurtre, apologie, trahison, complot, propagande des actes de crimes de guerre.
« Sur la nationalité supposée rwandaise de Joseph Kabila, la haute cour militaire demande aux avocats de la République d’adresser leur requête au gouvernement. »
Il est également sommé de verser à l’État congolais une somme de 30 milliards de dollars américains, à payer en francs congolais, ainsi que la confiscation de tous ses biens.
Par ailleurs, il doit verser 2 milliards de dollars américains à chacune des entités suivantes : la province du Nord-Kivu, Bukavu et la ville d’Isiro, en guise de réparation.
En tant que sénateur à vie, Kabila devra encore répondre devant la Cour militaire pour plus de 120 chefs d’accusation, dont des crimes graves, des détournements de fonds et d’autres violations bien documentées en RDC.