La rentrée scolaire 2024-2025 à Boma est compromise. Les enseignants de l’Énseignement primaire ,secondaire et technique sous division de Boma au Kongo central, ont décidé, à l’issue d’une assemblée générale ce vendredi 30 aout 2024, tenu à l’esplanade du terrain de l’ITP Nzadi, de ne pas reprendre les cours le 2 septembre prochain.
Ce boycott est motivé par un ensemble de revendications que les enseignants jugent essentielles dont notamment
- La Suppression des zones salariales: Les enseignants de Boma réclament une égalité de traitement avec leurs collègues d’autres villes, en particulier Matadi et Kinshasa. l’augmentation salariale: Ils exigent un salaire mensuel de 500 dollars américains, afin de faire face à la hausse du coût de la vie. Le Paiement des enseignants non payés et nouvelles unités (NP et NU): Les enseignants demandent le versement intégral de ces primes, auxquelles ils ont droit.
Une Retraite honorable: Ils souhaitent bénéficier de meilleures conditions de retraite. - La Prise en charge sanitaire: Les enseignants réclament une amélioration de la couverture médicale.
Selon les représentants syndicaux, les récentes discussions entre le gouvernement et les syndicats, notamment celles tenues à Bibwa, n’ont abouti à aucun résultat concret. Les enseignants estiment que ces échanges n’étaient qu’un « monologue » et non un véritable dialogue.
Maurice Pholo, secretaire executif urbain du syeco , a présidé cette assemblée générale et a souligné la détermination des enseignants à faire valoir leurs droits. « Nous ne pouvons pas accepter d’être des citoyens de seconde zone« , a-t-il déclaré.
Le Syndicat des enseignants du Congo (SYECO) appelle le gouvernement à prendre au sérieux les revendications des enseignants de Boma et à engager des négociations constructives afin de trouver une solution durable à ce conflit.
LK.