Dans leur nouveau rapport publié ce mardi 06 août 2024, le centre Ebuteli et le Groupe d’étude sur le Congo (GEC) indiquent les causes de la résurgence de la rébellion du M23, active depuis novembre 2021 dans la province du Nord-Kivu.
A cef effet, l’on note la faiblesse structurelle de l’État congolais considéré comme un facteur aggravant de la crise.
« Les Forces armées de la RDC (FARDC), sous pression militaire du M23 et de l’armée rwandaise, n’ont pas réussi à rétablir l’ordre. Le recours par le gouvernement congolais à des groupes armés étrangers et locaux, souvent recrutés sur une base ethnique, a exacerbé les tensions communautaires », peut-on lire dans le dit rapport.
Sur le plan diplomatique, le rapport critique le processus de Nairobi pour son incapacité à aligner les intérêts des États participants. Bien que le processus de Luanda, dirigé par l’Union africaine, ait abouti à un cessez-le-feu, il n’a pas permis de trouver une solution durable à la crise. Le démantèlement proposé des FDLR par le gouvernement congolais est jugé insuffisant pour résoudre la situation.
La multiplication des attaques du M23, soutenu par le Rwanda, dans la partie Est de la République démocratique du Congo a entraîné le déplacement de plus de 1,7 million de personnes.
Le Vrai Patriote