Le ministre des Transports, voies de communication et désenclavement, Chérubin Okenge Sanga, a procédé mardi au lancement officiel des travaux de réhabilitation des chaussées aéronautiques de l’aéroport international de Bangboka à Kisangani.
« Les travaux comprennent trois composantes qui consistent au renforcement de 3.500 mètres de longueur et 45 mètres de largeur de la piste d’atterrissage; la réhabilitation et l’extension de l’air de stationnement d’aéronefs pour porter sa capacité à deux gros porteurs du type Boeing et de deux moyens porteurs simultanément », a fait savoir le directeur général de la Régie des voies aériennes (RVA), Alphonse Shungu Mahungu, avant de préciser que la réhabilitation concerne aussi le taxiway, les accotements ainsi que le balisage lumineux.
Ces travaux seront réalisés en cinq phases, pour minimiser les perturbations du trafic et maintenir l’aéroport en état d’exploitation.
Le DG Shungu a fait savoir également que lesdits travaux interviennent à la suite des autres initiés dans le cadre du vaste programme de réhabilitation et construction des infrastructures aéroportuaires, dans le cadre du programme du gouvernement de la République avec l’appui de la Banque africaine de développement (BAD).
A cet effet, il a rendu un hommage vibrant au Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, grâce à qui, l’aéroport de Bangboka va enfin retrouver ses lettres de noblesse, 40 ans après sa construction.
Pour sa part, la gouverneure de province, Madeleine Nikomba Sabangu, qui a exprimé son sentiment de joie, a promis de ne ménager aucun effort pour accompagner ces travaux, avant de rassurer l’appropriation du projet pour son aboutissement heureux.
Le ministre Okenge, qui s’est félicité du démarrage desdits travaux, a affirmé qu’après les travaux cet aéroport répondra aux besoins de flux annuel des trafics d’aéronefs et de passagers.
« La vision du Président de la République est de réussir à faire retirer la RDC de la liste noire, pour faire en sorte que l’espace aérien congolais ne soit plus un trou noir en ce qui concerne la sécurité dans la navigation aérienne », a-t-il déclaré, avant de rassurer que le gouvernement va veiller pour que les travaux se terminent dans le délai imparti.
Les travaux sont exécutés par l’entreprise China First Highw AY Engineering (CFHEC) pour un coût global estimé à 19 millions USD, financés conjointement par la Banque africaine de développement (BAD) et le gouvernement de la République.