Depuis près de trois ans, la Société Anui Congo d’Investissement Minier (SACIM) traverse une période de turbulence. Cette crise prolongée a engendré de nombreuses spéculations, dont certaines ont injustement pointé du doigt des personnes non impliquées dans la gestion financière de l’entreprise.
Invité de l’émission Carte sur Table diffusée sur la RTNC/Kasaï-Oriental, le Coordonnateur de la SACIM, Alex Tshidibi Mbayabu, a tenu à faire la lumière sur la situation actuelle de la société.
Il a d’emblée rappelé que la SACIM est une entreprise du portefeuille de l’État, créée le 18 mars 2013, dans laquelle la République Démocratique du Congo détient 50 % des parts, en partenariat avec le groupe AFFEC. Aujourd’hui en pleine reconstruction, la société tente de se relever après des années difficiles.
Le Coordonnateur a souligné que l’un des facteurs majeurs ayant fragilisé la SACIM fut l’obligation de vendre le diamant à un prix inférieur à celui du marché international. Cette contrainte a limité la capacité de l’entreprise à honorer ses engagements, notamment le paiement du personnel, des taxes et autres redevances.
Il a précisé que le rôle du coordonnateur reste strictement technique et qu’il ne prend pas part à la gestion financière.
Dans un contexte où l’État congolais est actionnaire à 50 %, Alex Tshidibi a appelé à une implication plus accrue des autorités pour surmonter les difficultés actuelles.
En conclusion, il a adressé un message d’encouragement aux travailleurs de la SACIM, les exhortant à rester mobilisés et confiants, car, selon lui, les gestionnaires œuvrent activement pour redresser la société.