L’ Union européenne, par le biais de son Représentant spécial pour la Région des Grands Lacs, a exprimé sa déception après l’échec des pourparlers de Luanda, lors des échanges lundi 16 décembre à Kinshasa, avec la ministre d’État en charge des Affaires étrangères de la RDC.
» Nous avons eu un échange très franc (…)Et pour moi, ça aussi été une possibilité de partager la déception du côté de l’Union européenne pour ce qui vient de se passer à Luanda. Vous savez, l’Union européenne a un très fort engagement par rapport aux différentes approches pour contribuer à la paix et la stabilité dans la région des Grands Lacs, en incluant l’Est de la République démocratique du Congo », a déclaré Johan Borgstam, Représentant spécial de l’Union européenne pour la Région des Grands Lacs, au sortir de sa rencontre avec la ministre d’État, Thérèse Wagner Kayikwamba.
« Ça a aussi été une opportunité pour moi de rappeler la position très claire et très ferme de l’Union européenne par rapport à la présence de troupes rwandaises sur le sol congolais, c’est-à-dire que ces troupes doivent se retirer », a-t-il ajouté.
Par ailleurs lors, de la réunion ministérielle entre la RDC et le Rwanda, devant valider l’accord à soumettre à la signature des Chefs d’Etat, s’est terminé en queue de poisson. Le point du désaccord entre les deux parties est l’incise inséré par la délégation Rwandaise qui n’était pas prévue dans l’accord initial. Ce nouveau paragraphe conditionne la signature de cet accord par « les négociations directes » entre la RDC et le M23. Ce qu’a toujours refusé la RDC.