La ministre congolaise des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba, a annoncé l’ouverture de poursuites judiciaires contre plusieurs personnes qu’elle accuse de harcèlement et de diffamation.
Dans un communiqué rendu public, la cheffe de la diplomatie congolaise, actuellement enceinte, dénonce « des propos mensongers et diffamatoires relayés dans plusieurs publications et vidéos diffusées sur les réseaux sociaux », qu’elle estime avoir porté atteinte à sa dignité ainsi qu’à celle de sa famille.
« Ces attaques ont tenté de souiller ce qui aurait dû rester un moment d’intimité et de joie pour ma famille. Elles ont également cherché à me décrédibiliser et à affaiblir ma voix dans l’exercice de mes fonctions », a-t-elle déclaré.
La ministre affirme assumer pleinement sa responsabilité de « protéger [son] enfant, de préserver [sa] famille et de poursuivre, avec sérénité et concentration, l’exercice de [ses] fonctions », tout en dénonçant une « banalisation du mensonge » sur les réseaux sociaux.
Des poursuites engagées à l’international
Pour faire valoir ses droits, Thérèse Kayikwamba a mandaté le cabinet d’avocats ALTIUS, basé à Bruxelles, afin d’engager des actions en justice pour diffamation, atteinte à la vie privée et propagation de fausses informations. Ces procédures visent les auteurs présumés des contenus en question dans plusieurs pays, notamment la Belgique, la Suède et les États-Unis.
Deux individus et un média sont expressément cités dans ces démarches judiciaires :
- Pero Luwara, opérant depuis la Belgique, responsable de la chaîne CPL TV ;
- Emmanuel Banzunzi, basé en Suède, à la tête de la chaîne Bishop National.
La ministre insiste sur sa volonté de voir « les responsables de ces mensonges répondre de leurs actes devant la justice ».

