À peine ouvert à la Haute Cour militaire, le procès opposant l’ancien président de la République, Joseph Kabila, à l’auditeur général des FARDC a été renvoyé à jeudi 31 juillet.
Joseph Kabila est poursuivi devant la justice militaire pour 9 chefs accusations, notamment participation à un mouvement insurrectionnel, crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité, homicide intentionnel par arme à feu, trahison, viol, torture, déportation, et occupation par la force de la ville de Goma.
Présent à cette première audience, le ministre a.i de la justice et gardes des sceaux, Samuel Mbemba Kabuya a soutenu le calendrier juridique qui est différent de celui politique, évoquant notamment l’absence de l’accusé.
« la justice ne négocie pas, elle ne dialogue pas, le calendrier de la justice est différent du calendrier politique. Aujourd’hui s’ouvre devant la haute cour militaire le procès opposant le ministère public au prévenu Joseph Kabila Kabange », a déclaré Samuel Mbemba devant la presse
« Nous sollicitons de votre cour une courte remise pour nous permettre d’accéder au dossier et de mieux représenter les intérêts de la République » a déclaré un des membres du collectif des avocats de la République, Me Richard Bondo
La Haute Cour militaire a ainsi accédé à la demande des avocats de la partie civile, pour leur permettre d’accéder aux pièces du dossier afin de préparer leurs arguments.
Lors de l’audience de ce vendredi, le ministère public a requis que Joseph Kabila soit jugé par défaut, une demande qui a été retenue par la Haute Cour militaire.