Jean-Pierre Lisanga Bonganga a été interpellé ce mardi 13 mai dans la matinée par les éléments de la police et conduit au Parquet de Matete.
La police, détentrice d’un mandat d’amener s’est présentée, pour la deuxième fois en l’espace de trois semaines, tôt le matin au domicile du ministre honoraire.
“Les portes de ma maison ont été cassées. Cela a scandalisé tout le quartier (…) J’ai accepté volontairement de venir au parquet pour ne pas donner l’impression que je me considère comme un intouchable. Mon enfant et mon grand frère ont été tabassés. Le grand frère se trouve actuellement dans un état méconnaissable” Lisanga Bonganga depuis le parquet de Matete, à la 4e rue Limete.
Et d’ajouter « Ils sont entrés par effraction ! Ils n’ont rien montré comme document. Ils ont tout cassé. J’ai pitié pour le pays et surtout pour le Chef de l’État. Comment les gens qui sont en train de faire un travail pour le Chef de l’État comme nous là, on se met à nous poursuivre ? Je ne sais pas si c’est toujours le même dossier là des véhicules depuis qu’on était avec Tshibala. C’est très ridicule. »
Les raisons des ces ennuis judiciaires que subissent l’ancien ministre Lisanga Bonganga restent inconnues jusqu’à présent.