RDC : Journée de la liberté de la presse, les journalistes des zones occupées sont menacés dans l’exercice de leur métier

L’humanité célèbre chaque 3 mai, la journée mondiale de la liberté de la presse. En RDC cette journée est commémorée différemment par les amoureux de la plume et du micro.

Dans la partie orientale de la RDC, le secteur des médias est affecté par la touchecrise économique et sécuritaire qui les zones occupées par la rébellion de l’AFC/M23 depuis plus de trois ans dans l’Est de la RDC.

L’aggravation de la crise, après la chute de la ville de Goma (Nord-Kivu) et de Bukavu (Sud-Kivu), a conduit certaines radios communautaires à réduire le personnel et instaurer un service minimum.

Les journalistes sont menacés dans l’exercice de leur métier, au vu de l’insécurité qui règne sur le territoire de Masisi, au Nord-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo, a dénoncé samedi un responsable d’un média local joint par l’Agence Congolaise de presse.

De l’autre côté, Journalistes en danger (JED) appelle à des pressions fortes sur les rebelles du M23 pour faire cesser de graves atteintes à la liberté de la presse dans l’Est de la RDC. Alors que la communauté internationale célèbre, ce samedi 3 mai 2025, la 32e Journée mondiale de la liberté de la presse, la tragédie sécuritaire et humanitaire qui frappe l’Est de la République démocratique du Congo depuis plusieurs années n’a pas épargné les journalistes et les médias pris en étau par les différents groupes armés », a-t-on lu.

Des fortes pressions sur les terroristes du M23 ont été recommandées samedi pour faire cesser de graves atteintes à la liberté de la presse dans l’est de la République démocratique du Congo, selon un communiqué d’une association indépendante de journalistes rendu public à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse célébrée le 3 mai de chaque année.

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