Le gouvernement congolais a accueilli favorablement ces nouvelles sanctions de l’Union Européenne, qui ont ciblé plusieurs gradés des Forces rwandaises de défense, des entités économiques et des cadres du groupe rebelle M23.
Dans un communiqué du ministère de la Communication et des Médias, le gouvernement congolais se dit soulagé d’une première étape importante dans la lutte contre le pillage des richesses minières de la République démocratique du Congo (RDC) par le Rwanda.
«Le Gouvernement de la RDC continuera à collaborer avec la communauté internationale pour qu’elle instaure un embargo sur les minerais extraits illégalement en RDC et exportés par le Rwanda, qu’elle suspende la contribution du Rwanda aux forces de maintien de la paix des Nations unies, et qu’elle impose une transparence accrue sur les transferts d’armes vers le Rwanda, afin d’obtenir le retrait immédiat et inconditionnel de ses troupes du territoire congolais», indique le communiqué officiel.
Signalons que l’Union Européenne a annoncé, lundi 17 mars, l’imposition de sanctions contre plusieurs chefs militaires rwandais et des dirigeants du groupe rebelle M23, qui opèrent dans l’Est de la RDC avec le soutien de l’armée rwandaise.
Juste après ces sanctions tombées le lundi 17 mars, AFC-M23 a suspendu sa participation dans la soirée sa participation aux échanges de négociations directes entre son organisation et le gouvernement congolais, prévus ce mardi 18 mars à Luanda, par la médiation de chef de l’État angolais Joâo Lourenço.