Les médecins œuvrant dans le secteur public étaient en sit-in ce lundi 16 septembre au secrétariat général de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, à Kinshasa, pour revendiquer leur « prime de risque ».
« Le secrétaire général à la santé va nous recevoir le ban syndical, cinq personnes au moins, nous médecins œuvrant dans le secteur public aujourd’hui pour exposer nos problèmes liés à la prime de risque, qui depuis la nuit de temps ne trouve pas gain de cause. Il y a eu un groupe qui était servi l’année passée. Nous revendiquons pour tout le monde. Si on est servi, il n’y aura plus de revendications. Nous espérons une suite favorable« , a déclaré le Dr Patrick MBiye, membre du collectif des médecins non primés.
Depuis 2022, un total de 5.465 médecins congolais étaient alignés à la prime de risque, dans le souci d’améliorer leurs conditions de vie et de travail, avait révélé une source à l’agence congolaise de presse ACP.
D’après cette même source, le paiement de la prime de risque dont l’effectif est de 5400 médecins, avec ajout de 65 de replacement, est reparti de la manière suivante: 1600 en 2021, 1600 au deuxième trimestre 2022 et 2200 au 4ème trimestre 2022 », affirme la source, expliquant que comparativement aux gouvernements précédents, l’alignement n’a jamais atteint cet effectif.
Ces médecins, à l’instar d’autres professionnels de santé, réclament notamment l’alignement trimestriel interrompu à la prime de risque sur base du fichier impayé à partir de T4 2024 à Bibwa; traitement continue de recours et intégration des omis ; cristallisation et programmation des fichiers, ainsi qu’une retraite honorable.
Malgré toutes les revendications du corps médical, telles que formulées lors de l’atelier de Bibwa , le gouvernement semble avoir oublié de tenir parole faite lors de la clôture des ces assises.