A la base de cette situation, les représentants des travailleurs avancent que Transco doit honorer une créance de plus ou moins 2 millions de dollars américains dont un million pour la subvention d’équilibre pour le premier trimestre 2024, et un autre million représentant les arriérés des créances dues au personnel.
Pour trouver des solutions idoines en vue de faire face aux défis auxquels est confrontée son entreprise, l’intersyndicale en appelle à une fourniture régulière du carburant et lubrifiants des bus, en attendant la tenue urgente d’une tripartite gouvernement-employeur-syndicat. Si rien n’est fait dans ce sens au plus tard le 25 mars 2024, l’intersyndicale menace de décréter un mouvement de grève pour faire plier ses deux partenaires.
Pour rappel, lors du conseil des ministres du vendredi 15 mars dernier, le président de la République, Félix Tshisekedi a chargé la vice-ministre des Finances de travailler avec le ministre des Transports et Voies de communication pour une solution urgente au problème de Transco.
Hier lundi matin, nous avons constaté des mouvements de circulation des bus de cette société sur les artères de la ville, alors qu’ils n’étaient pas visibles durant près d’une semaine, y compris même les bus scolaires. C’est sans doute le résultat de l’instruction du chef de l’Etat donnée le vendredi dernier.
Cependant, face à la situation délétère de cette société de transport, il importe de trouver des solutions structurelles et non décoratives. Dans le passé, nous avons connu des entreprises du même secteur qui ont connu des périodes de gloire, avant de finir par mettre les clés sous paillasson. Il s’agit notamment de Sotraz, OTCZ, STK, City Train et que savons-nous encore. Si le gouvernement n’y prend garde, Transco risque de connaître le même sort.
Pour éviter ce scénario catastrophique, il importe que le Gouvernement s’attaque aux causes de ces débâcles antérieures. À la première analyse, il appert que la mauvaise gestion en est la cause principale. Les notions élémentaires de l’économie nous apprennent que si les charges sociales d’une entreprise sont plus élevées que celles des investissements, cette société est vouée à la faillite.