Pour lui, le fait qu’une grande partie de des politiciens ont décidé de rejoindre l’Union sacrée de Félix Tshisekedi va faciliter la chose.
«Je pense que l’idéal serait de pouvoir trouver un candidat commun pour créer enfin une réelle alternance démocratique. Au vu de la situation désastreuse dans laquelle se trouve le pays aujourd’hui, c’est une lourde responsabilité de vouloir jouer la carte individuelle en espérant pouvoir y arriver seul. Je pense que ceux qui partagent les mêmes valeurs doivent mettre en commun leurs efforts.»
Le prix Nobel de la paix, n’exclut pas sa compatibilité avec les autres candidats, comme Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Matata Ponyo. Car estime t’il « Le plus important est d’obtenir l’alternance.»
Il se dit prêt à nouer des alliances ou à proposer un « ticket gagnant» avec un autre candidat président de la République.
« Il faut que ceux qui sont dans l’opposition comprennent que dans la situation du pays, on ne peut pas jouer individuel. Il faut jouer collectif. Je suis très ouvert par rapport à cela.» Malgré les deux mois et demi du scrutin, qui restent, Denis Mukwege pense qu’ils peuvent beaucoup de choses pour gagner ce scrutin et assister à une alternance pacifique du pouvoir.
Tout en rappelant le propos de Félix Tshisekedi sur la paix à l’Est, Denis Mukwege appelle l’actuel président à tirer les conclusions sur son bilan à la tête du pays 5 ans après.