Lors de la conférence de presse de ce mercredi 24 mai, le Vice-Premier ministre en charge de l’intérieur et sécurité, Peter Kazadi est revenu sur les questions d’actualité, dont la répression violente de la manifestation de l’opposition le samedi dernier et l’interdiction de Katumbi d’accéder au Kongo-Central.
Peter Kazadi dit n’avoir jamais été associé à la prise de décision du gouverneur de Kinshasa qui a autorisé trois manifestations le même jour.
«« Je n’ai pas été associé à la prise de décision du gouverneur de Kinshasa qui a autorisé trois manifestations le même jour. Le gouverneur de Kinshasa avait donné des itinéraires aux différents groupes (…) », dit Peter Kazadi qui dénonce le comportement incivique des opposants qui ont refusé d’obtempérer à l’itinéraire convenu avec le gouverneur (…), je trouve que le gouverneur était intelligent (…). », Peter Kazadi
Il a notamment interpellé les ONG et les institutions d’appui à la démocratie,qu’il accuse, d’accompagner la violence et ne s’attèlent qu’au bilan.
«il faut aussi interpeler les Ong et les institutions d’appui à la démocratie. votre rôle n’est pas seulement d’accompagner la violence, faire le bilan. Votre rôle est de prévenir. Ici, je m’adresse au CSAC. Nous voyons des individus sur des plateaux s’attaquer notamment aux baluba. C’est entretenu par certains ténors de l’opposition »., a-t-il dit.
Peter Kazadi au sujet de la situation de Katumbi empêché de se rendre au Kongo-Central, il dit avoir écouté le gouverneur Guy Bandu qui a laissé entendre qu’il n’a jamais refusé l’organisation des manifestations dans sa province.
« Je viens d’écouter le gouverneur du Kongo-Central avec tous les services de sécurité. Il m’a laissé entendre qu’il n’a jamais refusé l’organisation des manifestations dans sa province mais qu’il avait posé quelques préalables notamment, ajourner la tenue des manifestations de deux jours, indiquer le lieu car le conseil de sécurité principal avait fait état de l’insécurité. C’est ainsi qu’il a demandé aux organisateurs d’ajourner de deux jours seulement, ils ont refusé», dit Peter Kazadi
Et d’ajouter « Quand ca se passe en France, on ne cite aucune autorité, quand ca se passe aux États-Unis où on étrangle les citoyens, on ne cite aucune autorité, mais quand ca se passe au Congo, on cite toujours les autorités ».