Lors de la Conférence sur le harcèlement sexuel dans la sphère médiatique, Denise Nyakeru appelle les professionnels de dénoncer les prédateurs sexuels dans leur milieu

Le Salon Congo Pullman Kinshasa abrite depuis ce lundi, 20 mars, la conférence sur le harcèlement sexuel dans la sphère médiatique. Cette activité à laquelle prend part la Première dame de la République Démocratique du Congo, Denise Nyakeru Tshisekedi est organisée par la « Fondation Zacharie Bababswe », avec comme objectif d’associer à la réflexion toutes les femmes des médias à la gestion des réseaux sociaux.

Denise Nyakeru a interpellé les influenceurs a faire usage des réseaux sociaux.«En effet, il est indéniable que l’avènement d’internet et des nouvelles technologies de l’information présente plusieurs avantages mais apporte également son lot de malheurs. Si aujourd’hui, avec son smartphone on peut recueillir l’information, la traiter et la diffuser en un temps record avec peu de moyen, cet outil est également le lieu où des vies entières sont brisées et des avenirs gâchés. Les vecteurs du harcèlement sexuel sont à portée de nos mains et nous les amenons partout avec nous. Nous sommes tous exposés au cyberharcèlement et il est autant dévastateur que les propos, les regards et les attouchements physiques.J’aimerai donc à cet effet, faire une incise sur les nouveaux métiers d’influenceurs, aujourd’hui encouragés par l’émergence des médias sociaux. Il s’agit notamment des femmes influenceuses des médias sociaux tels TikTok, YouTube, Facebook, Instagram, etc. dont le rôle et l’impact au sein de notre opinion ne sont plus à démontrer.»

Denise Nyakeru encourage les professionnels des médias de dénoncer les prédateurs sexuels dans le milieu professionnel. 

Elle a encouragée les autorités du CSAC; à  la promotion des émissions, des programmes, des documentaires et des articles de presse aux contenus éducatifs et respectueux des valeurs humaines, notamment la dignité de la femme, de la jeunesse ainsi que des groupes vulnérables; à la stricte observance du code d’éthique et de déontologie par les professionnels des médias, soient-ils de fait ou de formation.

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