L’impression qui se dégage une fois sillonnant les rues de la capitale cuprifère est la continuité des vacances scolaires alors que depuis lundi 2 septembre, la rentrée de classe est effective.
Seules les écoles privées reçoivent les premiers élèves à l’image de l’âge d’or une institution d’enseignement primaire et secondaire en vue à Lubumbashi. Dans le périmètre de cette école, le tintamarre de klaxons et les bruits de moteurs en déviation dans les routes secondaires dit long sur le bouchon qu’occasionne le début ou fin des cours dans cet établissement.
Non loin, l’institut Mutombo école publique au quartier Gambela 2 sur route kasapa semble avoir suivi le mot d’ordre sur la grève projetée par le syndicat des enseignants du Congo en abrégé « syeco » si bien dans cas de figure le manque d’engouement soit le reflet d’un début timide comme de coutume à chaque rentrée de classe.
Pour un parent d’élève entendu :« rien n’est encore perdu » la conjoncture en filigrane ne permet pas d’envoyer les enfants à l’école tout de suite lorsque les conditions minimales ne sont pas encore réunies. Il demeure cependant optimiste sur la suite.
Un tour effectué au marché dit « soko Moïse » les vendeurs des fournitures scolaires écoulent leurs produits au compte goutte. Les couturiers et autres tailleurs des uniformes s’affichent sur un même cadran (la conjoncture bat son plein)
Malgré les appels au boycott de la rentrée de classe 2024-2025 les parents déterminés à offrir à leurs enfants ce qui a de plus précieux « l’instruction »et refusent de prêter flanc aux chants de sirène.
Les enfants iront à l’école !
Toutou Chumvi