Les candidats magistrats en attente de leur nomination ont déclaré, vendredi 23 août, renonçant à toutes les actions qu’ils avaient initialement projeté d’entreprendre pour faire entendre leurs revendications, aux termes d’une audience accordée à 26 de leurs délégués par le président du Conseil supérieur de la magistrature, Dieudonné Kamuleta, dans la salle de la Cour constitutionnelle à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo.
Très activistes au début de la rencontre, ces candidats magistrats se sont abreuvés à la source. Selon le Président de la Cour constitutionnelle et Président du Conseil supérieur de la Magistrature, la nomination des magistrats promotion 2024 et Réservistes, est un acquis conformément à la vision du Magistrat suprême, mais le préalable est l’obtention des moyens de formation et d’affectation.
Très édifiés, les délégués de candidats magistrats ont reconnu qu’ils avaient choisi des voies tortueuses et par conséquent ils optent pour la voie de la raison.
Ils sont désormais fixés, tous les candidats magistrats que leur nomination ne relève aucunement d’une mauvaise foi, mais plutôt tributaire des finances dans un pays post – électoral ; la preuve de plus : l’assemblée ordinaire du Conseil supérieur de la magistrature prévue en avril dernier, n’a pas encore eu lieu !