L’épidémie de mpox se propage à un rythme alarmant en République démocratique du Congo (RDC). Après avoir annoncé le jeudi dernier que toutes les provinces du pays étaient touchées, le ministère de la santé annonce que 16.700 cas déjà ont été enregistrés et 570 décès.
« Le taux de mortalité est presque de 4% », a déclaré le ministre de la santé Roger Samuel Kamba au cours d’un point de presse tenu ce lundi 19 août 2024, à l’hôtel du gouvernement à Kinshasa.
Pendant ce temps, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré mercredi 14 août dernier que la recrudescence de cas non seulement en RDC mais aussi dans un nombre croissant de pays d’Afrique constituait une urgence de santé publique de portée internationale.
Déployant des équipes d’urgence depuis la mi-juin, Médecins Sans Frontières appelle de sa part à une mobilisation de tous les acteurs afin d’apporter une réponse globale et de protéger au plus vite les populations les plus à risque.
Anciennement appelé monkeypox, « variole du singe » en français, la mpox est une maladie causée par le virus de la variole simienne. Les symptômes courants comprennent des éruptions cutanées, des lésions et des douleurs. La plupart des patients se rétablissent en l’espace d’un mois mais maladie peut être mortelle. Les traitements, qui aident à gérer les symptômes et à éviter les complications, ne sont disponibles que dans certains pays.
Se propageant par des contacts étroits entre individus ou avec des animaux infectés, la mpox est endémique en Afrique centrale et de l’Ouest depuis les années 1970, mais elle a connu une propagation rapide dans le monde en 2022-2023, avec des dizaines de milliers de cas liés à la variante ouest-africaine recensés dans plus 110 pays.
Le Vrai Patriote