Suspension de 12 partis liés à Joseph Kabila : Martin Fayulu exprime son désaccord avec la décision prise par le ministère de l’intérieur

La suspension de douze partis politiques regroupés autour de l’ancien président Joseph Kabila suscite une vive polémique en République démocratique du Congo. Sur DW News, l’opposant Martin Fayulu a exprimé son désaccord avec la décision prise par le ministère de l’Intérieur, invoquant le respect de la liberté d’expression et de l’État de droit.

« Moi, je suis pour la liberté d’expression. Je suis pour un État de droit. Ça ne revient pas au ministre de l’Intérieur de faire ce qu’il a fait. Je crois qu’il n’a pas raison », a déclaré Fayulu. Il a critiqué le recours, selon lui inapproprié, à des articles de la Constitution pour justifier la suspension et a plaidé pour que les citoyens et acteurs politiques puissent « agir librement », convaincu que « la vérité triomphera ».

Fayulu a par ailleurs rappelé l’article 63 de la Constitution — « tout Congolais a le droit et le devoir sacré de défendre le pays et son intégrité en cas de menaces ou d’attaques extérieures » — pour souligner que la défense de la patrie est un devoir constitutionnel. Il a toutefois précisé que cela « ne saurait servir de prétexte à des mesures anticonstitutionnelles », rejetant la suspension lorsqu’elle viole les libertés fondamentales.

Les plus consultés