Dans un univers sportif congolais souvent en quête de repères, un nom s’impose avec constance et intégrité : Roger Bondembe Bokanyanga Bobo. Homme de loi, passionné de sport et gestionnaire rigoureux, il incarne le modèle du dirigeant capable d’allier vision stratégique, sens du devoir et transparence.
Né le 28 mai 1965, Roger Bondembe s’est construit un parcours qui force le respect. En 1986, il obtient son diplôme des humanités commerciales et administratives à l’Institut du Lac de Tanganyika, à Kalemie.
En 1993, il décroche sa licence en droit, option économique et sociale, à l’Université de Lubumbashi.
Un parcours professionnel exemplaire
Magistrat de carrière, Roger Bondembe a exercé successivement les fonctions de magistrat affecté à Mbandaka, juge au Tribunal de grande instance de Kinshasa, conseiller à la Cour d’appel de la Gombe, puis président de cette même cour.
Depuis le 23 août 2024, il occupe le poste de premier président de la Cour d’appel, affecté au Service de documentation et d’étude.
Mais c’est aussi dans le monde du sport que Roger Bondembe a su se distinguer, gravissant avec méthode et détermination toutes les marches pour devenir aujourd’hui une figure incontournable du Comité National Olympique Congolais (CNOC).
Les débuts d’un bâtisseur à l’Équateur
C’est en 1997 que son nom commence à résonner dans les milieux du football. À la Ligue de football de l’Équateur, il s’impose rapidement comme un administrateur compétent et respecté. En tant que secrétaire général, il se fait remarquer par sa défense acharnée des intérêts du football équatorien et son souci constant de bonne gouvernance.

Une ascension marquante à la FECOFA
Son parcours prend une autre dimension à la Fédération Congolaise de Football Association (FECOFA), où il occupe successivement plusieurs postes de haut niveau : secrétaire général adjoint, secrétaire général titulaire, trésorier général, puis vice-président en charge de la trésorerie.
Sur les avenues de l’Enseignement et de la Justice, sièges emblématiques de la fédération, Roger Bondembe laisse le souvenir d’une gestion sans faille : aucun scandale, aucune irrégularité, aucune tache sur son bilan — une rareté dans un contexte où la transparence n’est pas toujours la règle.
Reconnaissance continentale à la CAF
La Confédération Africaine de Football (CAF) ne tarde pas à reconnaître son sérieux. Roger Bondembe y siège au sein de la Commission des affaires juridiques, ainsi que dans la Commission d’organisation des CAN U17, U20 et U23.
Des fonctions de haut niveau qui lui ont permis de contribuer activement à la structuration et à la professionnalisation du football des jeunes sur le continent.

Le virage olympique
Fort de cette expérience, il rejoint le Comité National Olympique Congolais, où il va une nouvelle fois imprimer sa marque. En tant que responsable de la trésorerie, Roger Bondembe met en place une organisation financière rigoureuse et transparente, assurant une gestion orthodoxe des fonds de la Solidarité Olympique.
Résultat : des finances lisibles, des comptes assainis et la satisfaction des instances de contrôle. Sous sa supervision, le CNOC retrouve stabilité et crédibilité, deux qualités essentielles à la bonne gouvernance du sport moderne.
Un dirigeant visionnaire et intègre
Polyvalent, rigoureux, doté d’une solide expertise financière et d’excellentes aptitudes en communication et en négociation, Roger Bondembe Bokanyanga Bobo se distingue par son sens de l’anticipation et sa vision stratégique.
Autant de qualités qui font de lui un atout incontestable pour la stabilité financière et institutionnelle du Comité Olympique Congolais, au moment où se profilent de nouveaux défis pour le sport national.
La balle est désormais dans le camp des sociétaires. Leur choix dira s’ils souhaitent poursuivre sur la voie de la rigueur, de la transparence et de la bonne gouvernance — des valeurs que Roger Bondembe incarne avec constance depuis plus de deux décennies.
