« Gouvernance Économique et Amélioration du Climat des Affaires », cette thématique était au centre des échanges, le mardi 16 septembre 2025, à Beatrice Hôtel, entre le Vice-Premier ministre, ministre de l’Economie nationale, Daniel Mukoko Samba et les entrepreneurs du secteur privé.
Toutes les questions qui fâchent et qui bloquent le développement économique de la République Démocratique du Congo (RDC) ont été abordées sans tabou. Les échanges entre le ministre de l’Economie nationale étaient centrés sur plusieurs thèmes, notamment la problématique de l’encadrement des prix et du contrôle économique ; la contrebande liée à la porosité des frontières ; la problématique de la taxe d’agrément des prestataires des services dans le secteur des hydrocarbures ; l’impact des Zones Economiques Spéciales (ZES) sur l’industrie locale, la protection de l’exclusivité du petit commerce aux nationaux.
Devant les opérateurs économiques, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie Nationale, Daniel Mukoko Samba a reconnu que le plus grand défi que l’économie congolaise doit remonter, c’est la diversification.
Selon lui, le gouvernement se bat pour limiter les exportations des matières premières à l’état brut et s’appuie sur les producteurs locaux pour cesser de dépendre des importations des produits de première nécessité. L’épineuse problématique de l’exercice de petits commerces par les étrangers a également dominé ces échanges économiques public-privé.
A ce sujet, Daniel Mukoko Samba a pris la décision de ne pas renouveler le moratoire qui prend fin au de novembre prochain et il a confirmé l’élaboration d’une nouvelle loi qui viendra résoudre complètement cette question.
Au nom des associations patronales de la RDC, la FEC a salué l’initiative du Ministre de l’Economie Nationale, étant donné que ce dialogue permanent va renforcer le lien de collaboration entre gouvernement et le patronat congolais.