Le Conseil interreligieux congolais (CIC), conduit par le pasteur Dodo Kamba et regroupant plus de huit confessions religieuses, a présenté la synthèse de son rapport sur le pacte social porté par la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et l’Église du Christ au Congo (ECC). Plusieurs faiblesses y ont été relevées, assorties de recommandations à l’endroit des parties prenantes.
Dans ce rapport, le CIC pointe notamment des ambiguïtés stratégiques, l’absence de reconnaissance explicite de l’agression du Rwanda via le M23, un déséquilibre géographique dans l’analyse sécuritaire, des omissions constitutionnelles, ainsi qu’une méthode controversée de sélection des experts.
Sur le plan des recommandations, l’instance religieuse invite le Chef de l’État à demeurer garant constitutionnel, sans être partie prenante au dialogue, tout en pilotant le processus en associant toutes les composantes de la société civile.
À l’endroit de la CENCO et de l’ECC, le CIC préconise de clarifier certains concepts et de revoir la désignation des experts, en élargissant la participation à toutes les tendances confessionnelles.
Le rapport appelle également les partenaires internationaux à respecter pleinement la souveraineté de la République démocratique du Congo, tandis que la classe politique et la population sont exhortées à privilégier l’intérêt supérieur de la Nation, condition indispensable à une paix durable.