Dans un contexte politique tendu, marqué par les débats sur l’intégrité territoriale et les appels au dialogue, le président de l’Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECiDé), Martin Fayulu, a tenu ce lundi un échange stratégique avec les cadres de la jeunesse de son parti, dirigés par Yves Badjoko.
Face à une assemblée attentive, le leader de l’opposition a abordé sans détour plusieurs sujets brûlants : défense de l’unité nationale, dialogue inclusif, lancement du « Camp de la patrie » et rôle moteur de la jeunesse dans le combat politique.
Répondant aux interrogations sur la prochaine grande réunion de l’opposition au Sénégal, Fayulu a réaffirmé sa détermination :
« C’est à 27 ans que j’ai commencé l’opposition, à l’époque du maréchal Mobutu. Je n’ai jamais abandonné. Si quelqu’un est fatigué, qu’il s’arrête. Mais nous, nous continuerons. L’ECiDé est aujourd’hui le parti phare de l’opposition, et personne ne peut l’écarter. Le dialogue politique, sous l’égide de la CENCO et de l’ECC, est indispensable pour récupérer les espaces occupés par les agresseurs. »
Le « commandant du peuple » a lancé un message direct aux trois figures politiques Corneille Nangaa, Joseph Kabila et Félix Tshisekedi, les exhortant à accepter un dialogue national pour mettre fin à l’agression.
Cette rencontre a également servi de tribune pour présenter officiellement les nouveaux animateurs de la Ligue des jeunes, de la Résistance et des mouvements associatifs affiliés à l’ECiDé, consolidant ainsi l’ancrage du parti auprès de sa base militante.
En appelant à un dialogue piloté par les confessions religieuses les plus influentes du pays, Fayulu cherche à se positionner comme artisan d’une sortie de crise, tout en réaffirmant son leadership sur l’opposition. Son discours, ponctué de références à son engagement de longue date, vise à galvaniser la jeunesse et à préparer le terrain pour les prochains rendez-vous politiques régionaux.