La circulation a repris ce lundi matin sur le pont qui traverse la rivière N’djili. Les véhicules et piétons passent normalement. Les parcelles et maisons restent inondées par l’eau.
Ces inondations ont causé des dégâts matériels et humains, selon le bilan provisoire dressé par la cellule de crise chapeauté par le ministre de l’intérieur Jacquemain Shabani.
D’après cette cellule, 33 morts dont 23 le 05 avril et 10 le 06 avril, ont été enregistrées et plus de 200 ménages inondés, plusieurs maisons emportées et 46 personnes hospitalisées.
Les communes les plus touchées par cette catastrophe sont :Mont Ngafula, Ngaliema, Barumbu, Limete, Matete, Masina.
Le communiqué signé par le vice-premier ministre en charge de l’intérieur Jacquemain Shabani a annoncé également que des sites ont été aménagés pour accueillir les sinistrés à savoir : l’ Institut Lumumba: où 115 familles sont prises en charge;
Kitomesa (N’Djili) : avec 100 familles prises en charge ; Kimwenza: 70 familles prises en charge et le Stade Tata Raphaël qui a été mise en état pour accueillir d’autres personnes.
Un appel strict a été lancé à la population sur le respect strict des lois et règles urbanistiques, même les plus élémentaires, pour la protection des espaces physiques. Ce sinistre est certes dû à des causes naturelles mais celles anthropiques en ont exacerbé les conséquences.
Le ministre de l’Urbanisme a, à cet effet, déploré cette catastrophe due en partie à des causes naturelles, mais aggravée par des constructions anarchiques et présente ses condoléances aux familles endeuillées et exprime sa compassion aux victimes.