Le mois de décembre 2024 a marqué un tournant historique pour notre honorable parti, l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS/Tshisekedi). L’organisation des états généraux des présidents fédéraux et des responsables issus des 145 territoires de la République Démocratique du Congo (RDC), ainsi que des fédérations de la diaspora, représentait une opportunité exceptionnelle pour renforcer notre unité et consolider nos fondations.
Cet événement aurait dû symboliser un moment de réflexion collective, d’alignement stratégique et de réaffirmation des idéaux de justice, de démocratie et de progrès, hérités de nos pères fondateurs.
Malheureusement, cette étape décisive a été entachée par une crise managériale profonde, mettant en péril l’esprit d’unité qui a toujours constitué la force motrice de notre parti. Sous la direction de l’honorable Augustin Kabuya, secrétaire général et président ad intérim, la gestion de cette période critique a été marquée par des tensions internes croissantes.
La désignation controversée de M. Déo Bizibu en tant que secrétaire général ad intérim par un groupe de membres autoproclamés de la convention démocratique a accentué les divisions et mis en lumière des failles structurelles qui menacent l’avenir même de notre mouvement.
Un tel climat de méfiance, d’hypocrisie et de rivalités intestines est une trahison des valeurs fondamentales pour lesquelles tant de militants ont sacrifié leur vie. Les pères fondateurs de l’UDPS, à commencer par Étienne Tshisekedi wa Mulumba, ont toujours prôné l’unité comme socle indéfectible de notre lutte pour la démocratie et la justice sociale. Leur vision était celle d’un mouvement où la solidarité et l’intérêt collectif primeraient toujours sur les ambitions personnelles et les querelles internes. Nous devons nous interroger : sommes-nous encore fidèles à cet héritage ?
L’histoire de notre parti est jalonnée de sacrifices et de combats acharnés pour redonner une voix au peuple congolais. Chaque division interne, chaque acte d’opportunisme politique, constitue une érosion de cet héritage précieux. En nous éloignant de l’unité, nous trahissons non seulement la mémoire de nos illustres prédécesseurs, mais aussi la confiance que des millions de Congolais ont placée en nous. Nous ne pouvons pas nous permettre de compromettre l’avenir de notre parti et de notre pays pour des ambitions individuelles.
Il est impératif que nous, cadres et dirigeants de l’UDPS, retrouvions la sagesse et la hauteur de vue nécessaires pour transcender nos différends. Notre parti n’est pas un simple rassemblement politique ; c’est une institution porteuse d’une mission historique pour la RDC. Nous devons nous rappeler que nos responsabilités dépassent nos personnes et nos intérêts immédiats. L’héritage des pères fondateurs nous oblige à œuvrer pour une UDPS forte, unie et résolument engagée au service du peuple congolais.
Dans cet esprit, nous devons transformer cette crise en une opportunité de renouveau. Cela exige de chacun de nous un engagement renouvelé à privilégier le dialogue, à promouvoir la transparence dans nos prises de décision et à rétablir la confiance entre les différentes factions au sein du parti. Ce n’est qu’en cultivant un véritable esprit de cohésion que nous pourrons honorer la mémoire de nos prédécesseurs et répondre efficacement aux attentes des militants.
Comme l’a si bien dit Étienne Tshisekedi : « La vérité et la justice sont les fondements de la démocratie. » Ces mots doivent nous guider alors que nous cherchons à restaurer l’unité et à préserver l’héritage de l’UDPS. Ce parti a été bâti sur le sacrifice, l’amour du pays et une vision collective pour un avenir meilleur. Ensemble, faisons preuve de sagesse et de maturité politique pour préserver cet héritage et permettre à l’UDPS de continuer à incarner l’espoir et le progrès pour notre nation.
Un Appel à l’Unité : Entre Devoir et Patriotisme
À vous, cadres et dirigeants de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), je m’adresse avec respect et humilité. Ce message n’est ni une leçon de morale, ni une remise en question de vos compétences ou de votre engagement. Il s’agit d’un cri du cœur, un appel patriotique né de ma foi profonde en ce parti qui a été pour moi plus qu’une simple affiliation politique : un véritable combat de vie. L’UDPS, fondé sur des valeurs d’intégrité, de justice et de démocratie, demeure un pilier de l’espoir pour des millions de Congolais. Cet espoir, nous avons le devoir de le préserver à tout prix, car il est notre héritage collectif et la promesse d’un avenir meilleur pour notre nation.
Mon engagement envers l’UDPS n’a jamais été motivé par des ambitions personnelles ou des calculs politiques. Ce qui me pousse à m’exprimer aujourd’hui, c’est la conviction que nous portons une responsabilité historique. Nous sommes les héritiers d’une lutte acharnée, menée par des hommes et des femmes d’une grandeur exceptionnelle, à commencer par Étienne Tshisekedi wa Mulumba, qui a consacré sa vie à la quête d’une démocratie véritable et d’un Congo juste. Ce combat, mené au prix de sacrifices immenses, nous oblige. Comme le disait Martin Luther King Jr. : « Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons périr ensemble comme des idiots » (King, 1963). Ces mots résonnent particulièrement aujourd’hui, alors que des divisions internes menacent l’unité et la stabilité de notre mouvement.
Chaque divergence non résolue, chaque conflit alimenté par des ambitions individuelles, affaiblit non seulement notre parti, mais également notre capacité à répondre aux attentes du peuple congolais. L’histoire nous enseigne que les grandes organisations ne périssent pas à cause des attaques extérieures, mais bien souvent à cause des dissensions internes. Kwame Nkrumah, premier président du Ghana et figure emblématique du panafricanisme, a averti : « La division est le véritable ennemi des peuples » (Nkrumah, 1964). Ces paroles doivent nous rappeler que notre mission dépasse nos individualités.
L’UDPS n’est pas une simple organisation politique. Elle est une institution porteuse d’un héritage noble et d’une vision collective. Elle incarne les aspirations d’un peuple qui a longtemps souffert, mais qui croit encore en un avenir meilleur grâce à notre engagement. La fragmentation et la méfiance que nous observons aujourd’hui au sein de nos rangs ne peuvent que desservir cette mission. Comme le disait Nelson Mandela : « Cela semble toujours impossible jusqu’à ce que ce soit fait » (Mandela, 1994). Ces mots, prononcés dans le contexte d’une lutte pour la liberté, nous rappellent que l’unité est le fondement de toute réussite collective.
Nous devons nous rappeler que le peuple congolais nous observe. Il attend de nous un leadership exemplaire, ancré dans les valeurs qui ont façonné l’UDPS. Chaque cadre, chaque dirigeant, a un rôle crucial à jouer dans la préservation de cette unité. Cela exige de nous du courage, de la sagesse et un sens aigu de la responsabilité. Confucius disait : « L’ignorance et la division sont les plus grands ennemis de la paix » (Confucius, 551-479 av. J.-C.). Si nous laissons nos différends internes nous détourner de notre mission, nous risquons de trahir les espoirs placés en nous par les millions de Congolais qui aspirent à un avenir meilleur.
Ce moment de crise est aussi une opportunité. Une opportunité de repenser notre manière de travailler ensemble, de réaffirmer nos engagements et de bâtir des ponts là où des murs ont été érigés. Cela commence par un dialogue sincère et inclusif, une introspection collective, et une volonté inébranlable de placer les intérêts du parti et du peuple congolais au-dessus de nos différences. L’unité n’est pas seulement une nécessité stratégique, c’est une obligation morale envers nos pères fondateurs, nos militants et notre nation.
Ensemble, nous pouvons relever ce défi et restaurer l’esprit d’unité qui a toujours été notre plus grande force. Ce n’est qu’en mettant de côté nos intérêts personnels et en embrassant notre mission commune que nous pourrons écrire une nouvelle page de l’histoire de l’UDPS et offrir au peuple congolais un avenir empreint de justice, de progrès et de dignité.
Les Conséquences de la Division : Un Enjeu Majeur
La situation actuelle de notre parti appelle à une réflexion profonde et à une action décisive. Le climat de peur et d’incertitude qui règne parmi les cadres est inquiétant. L’hésitation à s’exprimer ou à agir par crainte de représailles, dans un contexte marqué par des nominations ou remaniements imprévisibles, ne fait qu’alimenter un cycle de méfiance et d’hypocrisie. Ce climat délétère affaiblit non seulement la cohésion interne, mais compromet également l’efficacité opérationnelle de l’UDPS en tant que force politique majeure. Un parti divisé est un parti vulnérable, incapable de défendre les intérêts de ses militants ou d’assurer une gouvernance exemplaire, comme l’a souligné le philosophe Jean-Jacques Rousseau : « L’union fait la force ; la discorde expose à une ruine certaine. »
Il est impératif de s’interroger sur la responsabilité des autorités de référence face à ces dysfonctionnements. Pourquoi tolérer des dérives qui sapent les bases mêmes de notre parti et compromettent son avenir ? La gestion laxiste ou passive de ces crises envoie un signal d’inaction et mine la confiance des militants. Chaque conflit interne non résolu n’est pas simplement une tension temporaire, mais une menace durable pour la crédibilité et la stabilité de l’UDPS. Comme l’a affirmé Abraham Lincoln : « Une maison divisée contre elle-même ne peut subsister. » Ces divisions internes, loin d’être anodines, affaiblissent notre message, fragmentent nos efforts et compromettent notre capacité à répondre aux attentes légitimes du peuple congolais.
Le moment est venu de restaurer l’unité et de recentrer notre action sur les valeurs fondatrices de l’UDPS. Les militants et les citoyens congolais attendent de notre parti une gouvernance stable, inclusive et inspirée. Ils ont foi en notre capacité à surmonter les défis, mais cette foi ne peut être soutenue si nous permettons que nos différends internes prennent le pas sur notre mission collective. Comme l’a si bien dit Kofi Annan : « Il n’y a pas de paix durable sans unité et dialogue. » C’est par un dialogue sincère, une gestion transparente et une volonté commune de privilégier l’intérêt collectif que nous pourrons restaurer notre efficacité et notre crédibilité. Ce n’est qu’en travaillant ensemble, dans un esprit de respect mutuel et de responsabilité, que l’UDPS pourra continuer à incarner l’espoir et le progrès pour notre nation.
L’Urgence d’Une Action Collective
Face à cette crise, il est de notre devoir de transformer ces tensions en opportunités de renouvellement et de renforcement. J’en appelle à la responsabilité collective de chaque membre et à l’introspection individuelle. Il est temps de dépasser les intérêts partisans et personnels pour embrasser une vision commune et ambitieuse pour notre parti. L’unité n’est pas une option ; elle est une condition nécessaire à notre survie politique et à notre mission historique.
Comme l’a énoncé Kwame Nkrumah : « La division est le véritable ennemi des peuples » (Nkrumah, 1964). L’honorable secrétaire général ad intérim, Augustin Kabuya, incarne un leadership qui mérite d’être soutenu. De même, M. Déo Bizibu doit utiliser son influence pour renforcer la cohésion et non pour attiser les divisions. Ce rappel à l’unité est vital, car comme Martin Luther King Jr. l’a dit : « Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons périr ensemble comme des idiots » (King, 1963).
Restaurons l’Esprit d’Unité
Les conséquences de nos divisions sont bien trop graves pour être ignorées. Elles vont au-delà de simples querelles internes et compromettent les efforts que nous avons entrepris pour établir une démocratie forte, inclusive et durable en République Démocratique du Congo. Chaque conflit non résolu et chaque divergence mal gérée affaiblissent la capacité de l’UDPS à incarner les idéaux de justice sociale, de progrès et de défense des droits fondamentaux. La mission historique de notre parti, fondée sur des décennies de luttes et de sacrifices, est mise en péril par des ambitions personnelles et des rivalités qui n’ont pas leur place dans une organisation portée par l’intérêt collectif. Comme l’a souligné Confucius : « L’ignorance et la division sont les plus grands ennemis de la paix. » Ces divisions sapent la confiance des militants et affaiblissent la capacité de notre parti à répondre aux attentes de ceux qui nous ont confié leur espoir.
L’UDPS se trouve à un tournant critique de son histoire, et cette crise existentielle appelle à une introspection collective et une action immédiate. Nous devons nous rappeler que notre force réside dans l’unité, dans notre capacité à transcender nos différences et à travailler pour le bien commun. Ce n’est qu’en mettant de côté les ambitions personnelles et en privilégiant l’intérêt supérieur de notre parti que nous pourrons relever les défis actuels. Comme Nelson Mandela l’a si bien dit : « Il est facile de détruire, mais les héros sont ceux qui construisent et qui œuvrent pour la paix. » Nous avons une responsabilité envers les générations futures et envers le peuple congolais de préserver et de renforcer ce que nos fondateurs ont construit avec tant de détermination et de sacrifices.
Le moment est venu de réaffirmer nos priorités et de restaurer l’esprit d’unité qui a toujours été la force motrice de l’UDPS. Cela implique un respect mutuel, un dialogue sincère et une volonté collective de mettre fin aux dissensions. Ce n’est qu’ensemble, dans un esprit de solidarité et de coopération, que nous pourrons rétablir la confiance des militants et poursuivre notre mission historique.
En surmontant nos divergences, nous démontrerons que l’UDPS reste un pilier de la démocratie en RDC et un symbole d’espoir pour des millions de Congolais. Comme le disait Martin Luther King Jr. : « Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons périr ensemble comme des idiots. » Travaillons ensemble pour un avenir meilleur, non seulement pour notre parti, mais pour toute la République Démocratique du Congo.
Ensemble, restaurons l’esprit d’unité au sein de l’UDPS.