Les principales forces politiques de l’opposition font bloc contre le projet de révision ou de changement de la constitution porté par le Président de la République.
Dans une déclaration ce mercredi 20 novembre, les représentants des grands partis politiques de l’opposition notamment le PPRD, Ecidé, LGD, Envol, Ensemble etc…ont appelé la population à se mobiliser pour empêcher au régime Tshisekedi de toucher à la constitution.
«Contrairement aux affirmations mensongères de Monsieur Tshisekedi prétendant que la Constitution du 18 février 2006 serait l’œuvre des étrangers, celle-ci est issue du travail des Congolais réunis à Simisimi dans la ville Kisangani. Elle a été rédigée par le Parlement Congolais et adoptée par le peuple au référendum dans sa très grande majorité exprimée à 85% ; elle est l’expression de notre souveraineté nationale et ne constitue en aucun cas une imposition, ni des belligérants, ni des puissances étrangères», ont fait savoir les forces vives de l’opposition.
Confusion sur les dispositions de la constitution
S’appuyant sur un argumentaire axé sur l’article 217, qu’il présente comme un danger pour la RDC en volant changer ou réviser la constitution. les forces vives de l’opposition rappelle à Tshisekedi qu’il confond la notion de souveraineté avec la cession de terre.
«En outre, il n’y a rien de plus faux que l’affirmation de Monsieur Felix Tshilombo, déclarant à Lubumbashi, que l’article 217 est responsable de l’occupation de nos terres par des étrangers ; là il confond la notion de souveraineté avec la cession de terre. Est-il besoin de rappeler que dans notre pays, selon l’art.214 al.2 de la constitution, aucun millimètre du territoire national ne peut être cédé à quiconque sans l’accord préalable du peuple Congolais, consulté par referendum ?»,
Pour eux, aucune disposition de la constitution m’empêche l’actuel président de la république d’améliorer les conditions sociales des congolais,
« notamment en garantissant une rémunération décente pour nos militaires, policiers, enseignants, médecins et autres fonctionnaires de l’Etat ; en donnant à la population l’accès à l’eau potable, à l’électricité et à des soins de santé de qualité en stabilisant le taux de change ; en construisant et en réhabilitant les routes; en régulant la circulation routière pour contenir les embouteillages; en récupérant Bunagana et la centaine d’autres localités occupées par le M23 ; en mettant fin à la guerre à l’Est ainsi qu’à l’insécurité généralisée dans le pays».
Dictateur du pouvoir de Tshisekedi
Plusieurs opposants sont détenus en prison, la répression des manifestations de l’opposition les violations des droits humains, etc…, voilà le tableau sombre qui caractérise le bilan de Tshisekedi.
«La répression contre l’opposition a conduit jusqu’à l’ignoble assassinat de l’Honorable Chérubin OKENDE ; les violations des droits humains, le tribalisme, le népotisme, les arrestations arbitraires et détentions illégales des opposants, notamment Seth KIKUNI, Jean Marc KABUND, Mike MUKEBAY et bien d’autres, des journalistes et des défenseurs des droits humains, sont désormais des faits quotidiens».
Et d’ajouter «Il ressort de ce qui précède, qu’au lieu de défendre l’intégrité territoriale de la RDC, de s’attaquer aux véritables problèmes du pays, de promouvoir la cohésion nationale, Monsieur Tshisekedi cherche à changer la Constitution pour s’éterniser au pouvoir du reste usurpé et briguer un 3ème mandat, en violation de l’article 70 qui limite le nombre des mandats présidentiels à 2 et de l’article 220 qui impose, entre autres, que le nombre et la durée de mandat du Président de la République ne peuvent faire l’objet d’aucune révision constitutionnelle»
L’opposition congolaise appelle à des manifestations citoyennes à travers tout le pays et dans la diaspora pour défendre la Constitution et barrer la route à Monsieur Félix Tshisekedi..
«A l’unisson, disons haut et fort : pas de changement de constitution, pas de troisième mandat à monsieur Tshilombo ou qui que ce soit, pas de présidence à en RDC ! Monsieur Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo doit impérativement respecter son serment qu’il a prêté solennellement devant Dieu et la nation».