Après l’arrestation brutale de Delly Sessanga et ses compagnons ce jeudi 14 Novembre, lors de la marche contre le changement de la constitution et un probable troisième mandat de Félix Antoine Tshisekedi, l’opposant Congolaise n’a pas hausse le ton.
Le premier à se lancer est Moïse Katumbi, président du parti politique Ensemble pour République qui condamne fermement cette forfaiture du pouvoir de Tshisekedi. «La défense de notre Constitution est désormais criminalisée ! », écrit-il son compte X
L’arrestation de Delly sessanga constitue une étape supplémentaire alarmante dans la dérive totalitaire du pouvoir.
Et de poursuivre «J’exprime ma plus vive indignation et j’appelle Félix Tshisekedi à retrouver le bon sens et à libérer le président d’Envol et tous les autres prisonniers politiques».
Pour Katumbi «Persécuter les opposants pour changer la Constitution en vue de conserver le pouvoir est une erreur tragique qui emporte toutes les dictatures».
https://twitter.com/moise_katumbi/status/1857066630087344262?t=__pxnxSIy1wU_pO73uIsVw&s=19
Une condamnation allant dans le même sens avec le Cadre de concertation des forces politiques et sociales qui cette répression consacre une violation flagrante de la liberté de manifester et qui sonne comme un recul démocratique aux antipodes de l’Etat de droit.