Après deux semaines de paralysie due à une grève, les conducteurs de poids lourds opérant sur l’axe routier Matadi-Kinshasa ont repris le travail ce mercredi 2 octobre dans l’après-midi. Cette suspension de la grève fait suite à des négociations fructueuses qui ont permis aux chauffeurs d’obtenir une partie de leurs revendications.
C’était au terme d’une importante réunion présidée par le vice-premier ministre, ministre de Transport et voies de communication, jean pierre Bemba Gombo en sejour de travail à Matadi, en presence du gouverneur de province Grace NKUANGA, des representants syndicaux des Transporteurs routiers et de la fédération des entreprises du congo (FEC), le patronat. L’intersyndicale des transporteurs routiers a confirmé l’accord et la reprise du trafic.
La grève, qui avait débuté le 16 septembre 2024, avait pour principal révendication l’application intégrale des accords de Caritas issus de la tripartite de novembre 2023. Ces accords stipulaient que le salaire des conducteurs de poids lourds devait être porté à 500 dollars américains. Cependant, après plusieurs rounds de négociations, il a été convenu que le salaire serait revu à la hausse, mais n’atteignant pas le seuil des 500 dollars demandés. Un compromis a été trouvé avec une rémunération fixée à 350 dollars américains, dont le taux d’application se fera sous la supervision d’un comité de suivi des accords a déclaré, le chef de division provinciale de Transport, Marc Bazonga Baza lors de la lecture du procès verbal.
Du côté du patronat, une requête a été formulée au gouvernement central et provincial pour la suppression des frais de péage au retour sur l’axe Kinshasa-Matadi, invoquant que les camions ne transportent généralement pas de marchandises au retour vers Matadi. Cette mesure, si acceptée, allégerait le fardeau financier des patrons des ces gros véhicules.
Cette reprise du trafic marque la fin de la paralysie qui a perturbé l’approvisionnement en marchandises vers la capitale. La population et les opérateurs économiques espèrent désormais un retour à la normale dans les échanges commerciaux.
LK.