Un nouvel espoir souffle sur la région des Grands Lacs. La République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda ont officialisé un accord de paix présenté comme une étape décisive vers la fin des tensions persistantes entre les deux pays. À l’issue de la signature, les deux chefs d’État ont exprimé leur volonté commune d’ouvrir une nouvelle ère de coopération.
Pour le président rwandais Paul Kagame, le document signé représente une avancée majeure. « Ce texte nous donne tout ce qu’il faut pour mettre un terme à ces conflits, une fois pour toutes », a-t-il déclaré, soulignant que le succès de cette démarche dépendra avant tout de la responsabilité des deux parties : « Si les choses ne se passent pas comme prévu, la responsabilité nous incombera », a-t-il insisté. Kagame a également assuré l’engagement total de son pays : « Le Rwanda fera tout son possible. »
Du côté congolais, Félix Tshisekedi a tenu un discours tout aussi résolu. « La RDC fera le nécessaire pour honorer tous les engagements découlant de cet accord », a affirmé le président, tout en appelant Kigali à la même rigueur. « Nous espérons que le Rwanda fera également preuve du même sérieux lorsqu’il s’agira de respecter cet accord », a-t-il ajouté.
Tshisekedi s’est voulu rassurant quant à l’engagement de son gouvernement : « La RDC jouera pleinement son rôle », a-t-il promis, tout en rappelant la nécessité d’une vigilance constante : « Nous serons vigilants. » Malgré les défis à venir, le chef de l’État congolais a préféré mettre en avant une note d’espoir : « Nous ne serons pas pessimistes, mais résolument optimistes. »
Cet accord, salué par plusieurs observateurs régionaux et internationaux, ouvre une nouvelle phase dont le succès dépendra de la mise en œuvre concrète des engagements pris. Pour l’heure, Kigali et Kinshasa affichent une volonté commune de tourner la page des tensions et de construire un avenir plus stable.
