Kinshasa : Le Ministère de l’Urbanisme et Habitat réaffirme la propriété de l’État sur la parcelle du 2, avenue des Mandariniers

Le Ministère de l’Urbanisme et Habitat informe l’opinion publique qu’il a pris connaissance, par le biais des réseaux sociaux (notamment YouTube), d’une déclaration faite par Monsieur Hyacinthe DZOGOLO lors de l’émission Infos 243.

Cette déclaration concerne la parcelle située au numéro 2 de l’avenue des Mandariniers, dans la commune de la Gombe.

En réaction à ces propos, le Ministère tient à préciser que ladite parcelle fait partie intégrante du patrimoine immobilier relevant du domaine privé de l’État congolais depuis le 30 juin 1960 jusqu’à ce jour.

Cette propriété avait été attribuée, à titre de résidence de fonction, à un diplomate égyptien, dans le cadre de la coopération bilatérale entre la République Démocratique du Congo et la République Arabe d’Égypte.

Entre 2002 et 2003, la parcelle en question a fait l’objet d’une spoliation orchestrée par Monsieur Hyacinthe DZOGOLO, alors Directeur de cabinet adjoint du Ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Infrastructures et des Travaux publics, lequel aurait abusé de sa position administrative pour s’en accaparer illégalement.

Conformément à la décision du Conseil des ministres de juin 2025 relative à l’identification et à la récupération des biens immobiliers appartenant à l’État, cette parcelle a été formellement identifiée et récupérée au profit du domaine privé de l’État congolais.

À ce jour, la parcelle est occupée à titre locatif par Monsieur Wangana Papy, qui s’acquitte régulièrement de ses obligations locatives auprès du Trésor public.

En conséquence, toute autre personne ou autorité citée dans cette affaire n’a aucun lien juridique ou administratif avec cette propriété, qui demeure un bien immeuble appartenant à l’État congolais.

Par ailleurs, le ministère de l’urbanisme et Habitat réaffirme son engagement à protéger et sécuriser les patrimoine immobilier de l’État congolais contre toute tentative de spoliation, conformément aux instructions du gouvernement de la République et dans le strict respect des lois en vigueur.

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