Candidat à sa propre succession, Amos Mbayo Kitenge reste fidèle à son image d’homme calme, expérimenté et profondément attaché au mouvement sportif congolais.
L’actuel président du Comité Olympique Congolais (COC) a vu sa candidature validée parmi les deux retenues pour briguer la présidence de cette institution sportive nationale.
Selon le chronogramme officiel publié par le secrétariat général du COC, l’élection est prévue pour le 14 novembre 2025, une échéance très attendue par l’ensemble des acteurs du sport congolais.
Un parcours marqué par la stabilité et l’expérience
Amos Mbayo, ancien ministre des Sports et Loisirs, dirige le Comité Olympique Congolais depuis plusieurs mandats. Sous sa présidence, le mouvement olympique en RDC a connu une certaine stabilité institutionnelle, malgré les défis financiers et organisationnels auxquels le pays et l’institution font face.
Reconnu pour son engagement dans la promotion des valeurs olympiques et le développement du sport de base, il a notamment œuvré pour la relance de la coopération entre le COC et le Comité International Olympique (CIO), ainsi que pour le renforcement du dialogue avec les fédérations sportives nationales.
Un scrutin à enjeu pour l’avenir du sport congolais
La prochaine élection ne sera pas sans enjeux. Plusieurs voix au sein du mouvement sportif appellent à un renouveau, tandis que d’autres plaident pour la continuité afin de consolider les acquis. Le duel annoncé entre Amos Mbayo et son challenger, Patrice Ndumbi Kafunda, président de la Fédération d’haltérophilie, s’annonce donc stratégique.
Pour de nombreux observateurs, la réélection de Mbayo signifierait la poursuite d’une politique axée sur la stabilité et la diplomatie sportive. Ses partisans mettent en avant son expérience et sa connaissance approfondie des rouages du sport congolais et international. Ses détracteurs, en revanche, réclament un souffle nouveau, capable d’impulser une réforme structurelle du système sportif national.
Cap sur Los Angeles 2028
À l’horizon des Jeux Olympiques de Los Angeles 2028, le prochain président du COC devra s’atteler à un vaste chantier : celui de la préparation des athlètes congolais. L’objectif est clair redonner à la RDC une place plus visible sur la scène olympique mondiale, après des années de participations marquées par un manque de résultats probants.
D’ici là, Amos Mbayo Kitenge semble déterminé à poursuivre son œuvre et à défendre son bilan face aux membres du Comité Olympique. « Le sport congolais a besoin d’unité et de vision », répète souvent celui qui incarne depuis plus d’une décennie la continuité du mouvement olympique en RDC.