Plusieurs agents de la Régie des voies aériennes (RVA) ont été interpellés, jeudi 11 septembre à Kinshasa. Il leur est reproché d’avoir retardé l’atterrissage de l’avion du Chef de l’État à l’aéroport international de N’djili.
Selon des sources concordantes, le Directeur général de la RVA et son adjoint, déjà suspendus de leurs fonctions, ont été interpellés et transférés par la police. Le Directeur technique ainsi que le commandant de l’aéroport international de N’Djili figurent également parmi les responsables arrêtés.
Ces mesures font suite à un épisode qui a mis en lumière de sérieuses failles dans la gestion de la sécurité et des opérations aéroportuaires. L’incident, survenu à l’atterrissage de l’avion présidentiel, a suscité une vive inquiétude au sommet de l’État et conduit les autorités à exiger des explications ainsi que des sanctions immédiates.
Le Gouvernement n’a pas encore livré de détails précis sur la nature des dysfonctionnements constatés, mais assure qu’une enquête approfondie est en cours afin d’établir les responsabilités et de garantir que de tels manquements ne se reproduisent plus.
Le président du conseil d’administration de la RVA, Tryphon Kin-Kiey Mulumba, reconnaît cet incident qu’il attribue à une coupure d’électricité qui a perturbé le fonctionnement de la tour de contrôle. L’incident a obligé l’avion présidentiel à faire des tours en l’air, attendant son atterrissage.
Tryphon Kin-Kiey Mulumba reconnaît que plusieurs agents de la RVA ont été interpellés dans le cadre des enquêtes ouvertes pour établir les responsabilités liées à cet événement.
Quand c’est l’avion présidentiel qui doit atterrir, selon lui, « il faut plus de sécurité. Et la RVA doit s’y mettre ».
L’issue des enquêtes déterminer ce qui s’est réellement passé.