Le Vice-premier ministre en charge du Budget, Adolphe Muzito, accompagné de son vice-ministre, Elysée Bokumwana, le ministre des Finances, Doudou Fwamba, et son vice-ministre, Gracia Yamba, le gouverneur de la BCC -Banque centrale du Congo-, André Wameso, ont pris part active à la troïka politique de ce jeudi 4 septembre, au Centre financier de Kinshasa, en présence de la mission du FMI -Fonds monétaire international-.
Cette réunion fait suite à la première rencontre entre le FMI et la RDC, autour d’un grand programme estimé à 3 milliards de dollars. Elle a permis à la mission du FMI et à la partie congolaise de faire le point sur les exécutions de la première revue de ce programme chiffrée à 261 millions de dollars, d’une part; et, de l’autre, à la mission du FMI d’effectuer une visite technique préparatoire à la deuxième revue, qui aura lieu au mois d’octobre prochain.
Une deuxième revue qui comporte des enjeux financiers importants. Car, en plus de la facilité élargie des crédits sur laquelle le Gouvernement espère obtenir une autre enveloppe de 261 millions de dollars, il y a également la facilité pour la résilience et la durabilité, où le Gouvernement pourrait mobiliser plus ou moins 300 millions de dollars. Un enjeu financier de plus de 500 millions d’ici la fin de cette année. Le coordonnateur du comité technique des réformes, qui salue cette rencontre, estime que cette réunion va permettre au pays d’avoir plus de moyens dans sa politique, afin d’exécuter beaucoup de projets de développement.
«La mission est venue s’imprégner des avancées réalisées en termes d’engagement qui était conclu avec le Gouvernement. Donc, la réunion a eu deux moments forts, à savoir : le Gouvernement, à travers son ministre des Finances, a présenté les avancées macroéconomiques déjà réalisées par le pays, et aussi le passage en revue des principaux engagements, qui, d’ailleurs, ont permis au Fonds de présenter deux principales préoccupations prises en charge par le Gouvernement congolais», explique Félicien Mulenda, coordonnateur du comité technique des réformes.
Par la même occasion, les ministres présents à cette réunion ont présenté la situation globale des réformes. Dans l’ensemble, la plus grande partie des critères ou encore des repères ont été réalisés par le Congo, malgré le contexte difficile que traverse le pays, estime le directeur de cabinet du ministre des Finances.
«Ici, je voulais souligner l’engagement du Gouvernement, qui a décidé de poursuivre avec les différentes réformes retenues dans les revues, qui font partie de ce grand programme du Fonds monétaire international, et qui ont pour but d’atteindre l’objectif final, qui est celui de maintenir un cadre macroéconomique stable et solide», fait savoir Alain Malata, directeur de cabinet du ministre des Finances.
Cette initiative du Fonds monétaire international vise à appuyer le Gouvernement dans son programme de financement des projets de développement; notamment, avec l’augmentation des dépenses d’infrastructures, qui sont appelées à augmenter la capacité productive dans l’économie, mais aussi à accélérer la croissance, bien que le contexte demeure difficile.
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