Ce samedi 02 août,la République Démocratique du Congo commémore la 3ᵉ année du Génocide congolais pour des gains économiques (GENOCOST).
Le Gouvernement Suminwa réaffirme sa détermination à porter haut la voix des victimes, sur la scène nationale comme internationale, jusqu’à la reconnaissance officielle des génocides commis sur notre sol.
À l’initiative du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, cette journée est marquée par une mobilisation dans toutes les provinces et au sein de nos ambassades, pour honorer la mémoire de millions de martyrs, rappeler le devoir de vérité et exiger justice.
« Nous n’abandonnerons jamais. Nous continuerons notre lutte pour la paix et pour que chaque Congolaise et chaque Congolais puisse vivre dignement des richesses de notre terre. Ne jamais oublier. Ne jamais répéter. Commencer à guérir. » — Première Ministre Judith Suminwa Tuluka
Depuis la fin des années 1990, la République démocratique du Congo (RDC) est le théâtre de conflits d’une rare intensité. Entre guerres régionales, interventions de pays voisins, violences armées, exploitation illégale des minerais et conflits intercommunautaires, plus de six millions de Congolais ont perdu la vie, selon diverses ONG internationales.
Au cœur de cette tragédie se trouvent les ressources naturelles du pays. La RDC regorge de cobalt, de coltan, d’or, de cuivre, de diamants et d’autres minerais stratégiques. Ces richesses attisent les convoitises. Des groupes armés, parfois soutenus par des puissances étrangères en complicité avec des voisins de la RDC, s’affrontent pour le contrôle des mines, au détriment des populations locales.
Les profits générés par ces exploitations financent la guerre, pendant que des enfants travaillent dans les mines et que des femmes sont victimes de viols massifs, utilisés comme armes de guerre.
Malgré l’ampleur de cette tragédie, le Congo reste souvent absent des grands débats internationaux sur les crimes contre l’humanité. Aucune instance majeure n’a encore officiellement reconnu le Génocost, bien que les appels à la justice se multiplient.
Par ailleurs, le 2 août, date marquant le début de la deuxième guerre du Congo en 1998, est devenu, pour de nombreux militants, une journée de commémoration du Génocost. Des marches, des veillées et des hommages sont organisés à travers le pays et dans la diaspora.
Le combat pour la reconnaissance et la justice continue. Des voix s’élèvent, portées par des Congolais déterminés à ne plus se taire. Car tant que le monde détournera les yeux, le sang du Congo continuera de couler.