Une nouvelle tentative de manipulation de l’opinion publique vient une fois de plus mettre à nu la férocité de certains réseaux de désinformation dans le paysage politique congolais. Depuis plusieurs jours, une prétendue mise en accusation du Sénateur Justin Kalumba Mwana Ngongo et du Gouverneur du Maniema, Moïse Mussa Kabwankubi, circule sur les réseaux sociaux. En cause : un supposé détournement de 77 millions USD lors de l’achat d’avions pour la compagnie Congo Airways il y a 11 ans, alors que le budget ne dépassait même pas 100 millions USD.
Mais à y regarder de plus près, ce « réquisitoire du ministère public » n’est rien d’autre qu’un fake cousu de fil blanc, monté de toutes pièces pour salir l’image d’un homme d’État irréprochable.
Une intox sans fondement juridique
Il suffit d’une lecture élémentaire du message viral pour déceler les incohérences flagrantes et les montages grotesques. D’abord, aucun réquisitoire n’a été déposé devant la Cour de cassation contre le Sénateur Kalumba ou le Gouverneur du Maniema. Pour qu’un tel acte ait valeur légale, les intéressés auraient dû être entendus par le Parquet général près la Cour de cassation, ce qui n’a jamais été le cas.
Ensuite, le Sénateur Kalumba bénéficie de l’immunité parlementaire, ce qui rend toute procédure sans autorisation du Sénat strictement nulle et non avenue. On nage ici dans le roman politique, pas dans le droit.
Sur le fond : une accusation techniquement absurde
Acheter des avions n’a jamais été du ressort d’un ministre des Transports. La procédure est hautement technique et indépendante, pilotée par le Conseil d’administration et le Comité de gestion de Congo Airways, appuyés par des experts de renom international. À aucun moment le ministre Kalumba n’a lancé un quelconque appel d’offres, signé un contrat ou géré des flux financiers. Par quel tour de magie aurait-il alors pu détourner 77 millions USD ?
Une manipulation digne d’un scénario de fiction
Pire encore, les auteurs de cette manœuvre désespérée se trompent même de personnes et d’époque ! Moïse Mussa n’a jamais été Directeur de Cabinet du ministre Kalumba aux Transports. Et même s’il l’avait été, quelle signature, quelle implication, quelle autorité aurait-il eue sur une transaction de cette ampleur ? Aucune.
Il s’agit clairement d’un mensonge politique orchestré par des officines en mal d’actualité, prêtes à tout pour abattre un homme droit.
Justin Kalumba : l’empreinte d’un homme d’État, pas d’un affairiste
Ministre des Transports de 2012 à 2016, puis Ministre des PME, Justin Kalumba a à son actif un palmarès impressionnant : création de Congo Airways, acquisition de convois fluviaux modernes, réhabilitation du chemin de fer, modernisation du transport fluvial, mise en place de la stratégie « 3C » pour le développement des PME congolaises…
Son parcours est fait de résultats concrets, non de scandales. En 2023, alors que tout le monde le disait « politiquement mort », il fut le seul parmi des milliers de candidats invalidés à être réhabilité par la CENI, tel un Lazare politique, preuve de la vacuité des accusations portées contre lui.
Un avertissement aux faussaires de l’ombre
Cette affaire n’est pas qu’une calomnie de plus. Elle constitue une infraction pénale grave. Créer, relayer ou être complice d’un faux réquisitoire expose les auteurs à des poursuites judiciaires lourdes. La justice doit se saisir de cette cabale pour que cessent les intox destinées à détruire les réputations sans aucun fondement.
Bref, quand le mensonge prend l’ascenseur, la vérité prend l’escalier… mais elle arrive toujours. Les fossoyeurs de réputation doivent comprendre une chose. « On ne construit pas une carrière politique solide sur le mensonge. Justin Kalumba, homme de principe, loyal serviteur de l’État, restera debout face à cette campagne haineuse. Et comme toujours, la vérité triomphera du bruit et de la boue.