La cheffe de la MONUSCO, Mme Bintou Keita, poursuit sa mission à Goma dans un contexte sécuritaire tendu. Ce samedi, elle a rencontré des éléments des Forces armées de la RDC (FARDC) et de la Police nationale congolaise (PNC) toujours placés sous la protection de la Mission onusienne. Ces soldats, réfugiés dans les bases de la MONUSCO depuis la chute de Goma face aux rebelles du M23, attendent leur évacuation.
Selon une note publiée par la Mission sur sa page X (ex-Twitter), ces hommes ont exprimé leur gratitude, affirmant que « la MONUSCO a sauvé des vies ».
Mais des sources indépendantes viennent nuancer la communication officielle. En effet, malgré le communiqué du Comité International de la Croix-Rouge (CICR) du 15 mai dernier annonçant la fin de sa mission de facilitation des évacuations, deux officiers FARDC n’ont pas été évacués avec les autres. Ils se trouvent encore à l’heure actuelle sous haute protection de la MONUSCO, en attente d’une prochaine opération.
Cette situation met en lumière les défis persistants liés à la sécurité et à la coordination humanitaire dans les zones de conflit, alors que la communauté internationale s’interroge sur l’efficacité et la suite du mandat de la MONUSCO à l’est de la RDC.
Assumani Mukendi Abdoul