«La Mort de Célestin Kabasele wa Mpanga : Un Appel à la Réflexion et à la Restauration de l’Ordre au sein de l’UDPS Tshisekedi», tribune de Jean Aimé Mbiya, Vice Président fédéral et représentant adjoint de la fédération UDPS Tshisekedi/ USA

Kabasele Wampanga, un militant engagé de l’Union pour la Démocratie et le progrès social UDPS , est décédé, vendredi 06 juin 2025. après avoir été victime d’un enlèvement et d’une agression physique pour les militants de leur propre parti politique.

Selon ses proches, Kabasele avait été enlevé récemment en raison de ses opinions politiques. Après avoir subi des violences physiques, il a succombé à ses blessures, laissant derrière lui une communauté en deuil et une famille dévastée.

Sur les réseaux sociaux, les militants pro Déo Bizibu accusent les pro Kabuya. Donc, les militants s’illustrent dans des accusations. Toutefois, l’enquête n’est pas encore menée.

Une Perte Incommensurable pour l’UDPS

La récente disparition de Célestin Kabasele wa Mpanga, ancien membre et président de la section de Washington State, ne se résume pas seulement à la perte d’un individu; elle représente un moment tragique qui révèle des failles profondes au sein de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS). Wa Mpanga était non seulement un militant acharné pour les droits démocratiques, mais il incarne aussi l’esprit de paix et de solidarité qui devraient prévaloir dans toute organisation politique. Sa mort, survenue dans un climat de tension interne, rappelle le combat de ceux qui, comme lui, se sont battus pour la démocratie et la justice sociale, tout en mettant en lumière les enjeux graves auxquels l’UDPS est confrontée aujourd’hui.

Dans cette période de deuil, il semble crucial que les leaders du parti reconsidèrent leurs priorités et leur engagement envers leurs idéaux fondateurs. C’est un moment qui exige du courage et une remise en question de leurs actions, mais aussi de leur incapacité à collaborer pour le bien de l’ensemble. Wa Mpanga a laissé derrière lui une série de questions sur la résilience et l’intégrité du parti, nous poussant à explorer les véritables motivations qui animent ses dirigeants.

Une Division Nécessairement Nocive

La rivalité interne entre Augustin Kabuya, secrétaire général, et Deo Bizumu, conseiller du chef de l’État, illustre la dérive que connaît actuellement l’UDPS. Au lieu d’unir leurs forces pour créer un véritable projet politique, ces leaders semblent davantage préoccupés par la préservation de leur pouvoir personnel. Cette division, loin d’être un simple désaccord, est devenue un cancer qui ronge l’UDPS de l’intérieur. Les tensions entre ces factions ont atteint un niveau tel qu’elles entravent les décisions stratégiques nécessaires pour le développement du parti.

Les statuts et règlements du parti, qui devraient guider les actions et les décisions, sont souvent interprétés de manière biaisée pour justifier des manœuvres individuelles qui contredisent l’esprit même de l’unité. Les membres de l’UDPS se retrouvent piégés entre des leaders plus soucieux de leur image personnelle que de l’avenir collectif du mouvement. Ce climat de suspicion et de rivalité ne fait que renforcer le doute sur l’intégrité du leadership et détourne l’attention des véritables enjeux que continue d’affronter le parti sur la scène politique nationale.

La Mort de wa Mpanga : Un Tournant Potentiel ?

La mort de Célestin Kabasele wa Mpanga pourrait représenter un tournant décisif pour l’UDPS. Ce moment de chagrin collectif doit inciter les dirigeants à une réflexion approfondie sur leurs comportements et leurs choix. Avoir le courage de s’incliner devant la dépouille de wa Mpanga devrait aller au-delà d’un simple geste symbolique. Il s’agit d’un appel à considérer les leçons à tirer de cette tragédie pour éviter que d’autres vies ne soient perdues à cause de leur égoïsme.

Il est essentiel que les dirigeants éprouvent une instantané humilité et qu’ils prennent conscience de l’impact de leurs actions sur le bien-être de leurs membres. Ils doivent affronter les membres de la famille de wa Mpanga, non seulement pour partager leur douleur, mais aussi pour reconnaître leur part de responsabilité dans la situation actuelle du parti. Que diront-ils à sa femme et à ses enfants, qui perdent un mari et un père en raison de luttes sans fin pour le pouvoir ? Ces questions doivent, à un moment donné, les amener à envisager une démission collective pour donner la chance à de nouvelles voix, en accord avec les valeurs de justice et de démocratie pour lesquelles wa Mpanga se battait.

Pourquoi pas de Démissions ?

La question posée est : pourquoi ces leaders ne peuvent-ils pas démissionner ? Il semble qu’un certain monopole de pouvoir soit devenu la norme au sein de l’UDPS, où seuls quelques-uns se permettent de diriger sans tenir compte des besoins et des aspirations des membres. Cette peur de lâcher prise, due à un désir de maintenir des privilèges personnels, entrave le développement de structures démocratiques au sein du parti. Il est crucial que les membres de l’UDPS reconsidérer leurs attitudes envers le pouvoir et l’autorité.

Démissionner pourrait sembler être un acte de faiblesse aux yeux de certains, mais il faut une grande force de caractère pour reconnaître ses erreurs et passer le flambeau à de nouveaux leaders. C’est une opportunité d’assainir le climat interne et de restaurer la sérénité au sein de l’organisation. Les leaders doivent réfléchir à leur rôle dans la dynamique actuelle ; en continuant à rester en place, ils risquent de devenir des symboles d’un leadership dépassé et de ne rien apporter de positif pour l’avenir. La véritable force réside dans la capacité à écouter ceux qui souffrent et à prendre des décisions difficiles pour le bien-être général.

Conclusion : Un Appel à l’Unité et à la Rénovation

La mort de Célestin Kabasele wa Mpanga est un triste rappel des défis qui continuent de menacer l’UDPS. Pour surmonter ces divisions, un appel à l’unité et à la réflexion est impératif. Les dirigeants doivent non seulement faire preuve de courage personnel, mais aussi s’engager à travailler ensemble pour restaurer la santé et l’intégrité de leur mouvement. Ce qui est en jeu est bien plus qu’une simple lutte pour le pouvoir ; il s’agit de l’avenir même du parti et de son rôle au sein de la société congolaise.

Il est temps de mettre de côté l’animosité et de reconstruire sur des bases solides, en honneur à ceux qui ont sacrifié leur vie pour des idéaux. La promesse d’un avenir meilleur pour l’UDPS et pour le Congo doit être le moteur de l’action, transcendant les ambitions individuelles au profit d’une vision commune de démocratie et de progrès social.

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