En mission officielle dans la province du Sud-Kivu, la ministre des Droits Humains, Maître Chantal Chambu Mwavita, a effectué ce jeudi 29 mai une visite marquante à l’hôpital général de référence d’Uvira. Un moment d’écoute, de compassion et de solidarité salué par de nombreuses femmes, notamment des patientes enceintes et de jeunes mères.
« Nous nous sommes senties dignes d’être appelées femmes congolaises après le passage ici de la ministre des Droits Humains », ont témoigné plusieurs bénéficiaires, profondément touchées par la portée humaine du geste. La ministre a pris le temps de recueillir les doléances de ces femmes affectées directement ou indirectement par les conséquences de la guerre qui sévit dans l’Est du pays. Une enveloppe leur a été remise, destinée à répondre à certaines urgences matérielles.
Cette visite, bien plus qu’un simple passage officiel, est perçue comme un acte fort d’humanité, de reconnaissance et de valorisation de la femme congolaise dans un contexte de grande précarité et d’abandon institutionnel.
Outre sa présence à l’hôpital, Maître Chantal Chambu Mwavita s’est rendue sur plusieurs sites de déplacés internes à Uvira, pour constater les conditions de vie difficiles dans lesquelles survivent ces familles contraintes de fuir leur foyer. Là encore, la ministre a prêté une oreille attentive aux récits poignants de ces populations, confrontées quotidiennement à l’insécurité, à la faim et à l’incertitude.
Dans la même journée, la ministre s’est également entretenue avec les responsables des groupes d’autodéfense locaux, communément appelés « Wazalendo ». Cette séance de sensibilisation visait à rappeler l’importance du respect des droits humains, y compris en période de conflit. Un message clair adressé à tous les acteurs armés impliqués dans le conflit à l’Est de la RDC.
À travers cette mission à Uvira, la ministre des Droits Humains a réaffirmé l’engagement de l’État congolais en faveur de la dignité humaine. Elle rappelle que même dans les contextes les plus difficiles, la protection des droits fondamentaux doit rester une priorité nationale.
Assumani Mukendi Abdoul