Après avoir épuisé toutes les voies administratives, le ministre provincial des Transports et de la Mobilité urbaine, accompagné de la commandante de brigade, s’est rendu ce mercredi 14 mai dans le quartier Basoko, plus connu sous le nom de GB — dans la commune de la Gombe, afin de rétablir l’autorité de l’État.
Les deux autorités, accompagnées de leurs collaborateurs tant politiques qu’administratifs, ont pénétré dans la concession de la société Grand Moulin de Kinshasa pour tenter d’échanger avec ses responsables. Malheureusement, ces derniers ont fait preuve de mauvaise foi en refusant catégoriquement tout dialogue.
Sur le terrain, plus de vingt remorques étaient stationnées des deux côtés de plusieurs avenues, notamment l’avenue de l’OUA, en totale violation de la réglementation en vigueur, causant de graves perturbations à la circulation et à la mobilité urbaine.
Cette intervention fait suite à de nombreuses plaintes des usagers de la route, excédés par l’anarchie générée par le stationnement désordonné des véhicules appartenant à la société Grand Moulin de Kinshasa. Il était grand temps que l’autorité provinciale intervienne pour venir au secours d’une population qui, depuis trop longtemps, souffre au quotidien et perd un temps précieux à cause de cette situation chaotique.
L’action des autorités repose sur des bases légales solides. Selon l’article 23 du nouveau Code de la route : « Tout arrêt et tout stationnement de véhicule sur la chaussée sont interdits ». De plus, les articles 3 et 6 de l’ordonnance n°97-108 du 18 avril 1957, relative aux zones de recul et de parcage, stipulent que tout promoteur immobilier, qu’il soit public ou privé, doit aménager un espace de stationnement et de manœuvre dans sa propriété.
C’est donc conformément à ces textes que les autorités provinciales sont descendues sur le terrain pour constater les faits, interpeller les contrevenants et, le cas échéant, appliquer des sanctions.
L’arrivée des autorités a été saluée par des riverains et des usagers de la route. Soulagés par cette action, les habitants du quartier n’ont pas manqué de faire entendre une nouvelle fois leur cri du cœur, en espérant que cette opération marquera enfin la fin du calvaire imposé par l’ex-MinoCongo.