Lors de l’audience de ce mercredi 23 avril à la cour constitutionnelle sur la débâcle du projet bukangalonzo, le ministère public s’est prononcé sur les sanctions que doit courir l’ancien premier ministre Augustin Matata Ponyo.
Dans son réquisitoire, le ministère public Le ministère public a requis 20 ans des travaux forcés contre le député national Augustin Matata Ponyo et ses coaccusés, l’arrestation immédiate des accusés, mais aussi l’inéligibilité de l’ancien premier ministre pour 10 ans, pour détournement de plusieurs millions de dollars américains.
L’affaire a été prise en délibéré par la Cour constitutionnelle qui rendra son arrêt le 14 mai prochain.
La Cour constitutionnelle a décidé de juger par défaut les trois prévenus Augustin Matata Ponyo, député national, Déogratias Mutombo, ancien gouverneur de la Banque centrale du Congo, et Grobler Christo Stephanus, homme d’affaires sud-africain et responsable de la firme Africom tous absents lors de la séance remise ce jour.