16 ème Réunion de la ZLECAF : La RDC compte actuellement sept zones économiques spéciales en développement

Le Chef de l’État, Félix Tshisekedi, a lancé, mardi 15 avril, l’ouverture de la 16ᵉ réunion du Conseil des ministres en charge du Commerce de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), tout en saluant les aspirations de cette organisation qui vise à promouvoir le commerce intra-africain, conformément à l’Agenda 2063 de l’Union africaine.

«En unissant 54 nations autour d’un marché commun pour les biens et services, en facilitant la libre circulation des personnes et des capitaux et en posant les bases d’une union douanière, la Zlecaf nous offre une plateforme unique pour transcender nos frontières et libérer le potentiel économique de notre continent. Ensemble, nous pouvons construire des chaînes de valeur régionales, transformer nos matières premières sur place et offrir à nos populations des opportunités d’emploi et de prospérité. La Zlecaf n’est pas une simple initiative économique. Elle est l’un des piliers de l’agenda 2063 de l’Union africaine, cette vision audacieuse d’une Afrique que nous voulons», a dit mardi Félix Tshisekedi

la République démocratique du Congo (RDC) compte actuellement sept zones économiques spéciales en développement.

« La République démocratique du Congo (RDC) compte actuellement sept zones économiques spéciales en développement, dont certaines sont déjà actives. C’est le cas de la zone économique spéciale (ZES) de Maluku à Kinshasa,où opèrent des entreprises comme Saphir, qui exporte des carreaux vers le Congo-Brazzaville, et Varum Beveras, fabricant de la boisson Pepsi », a déclaré Clément Muchengezi, directeur de cabinet, représentant Louis Watum Kabamba, ministre de l’Industrie et du développement des petites et moyennes entreprises (PME), à l’occasion de la célébration de dix ans d’existence de l’AZES en RDC.

Julien Paluku, ministre des commerces extérieurs a indiqué, à l’ouverture des travaux, que, pour préparer la RDC à intégrer les marchés africains, le gouvernement avait mis en place plusieurs plans stratégiques de développement, notamment un plan directeur d’industrialisation, un plan de transformation agricole et un plan national des infrastructures routières, soulignant que, sans énergie, sans routes ni chemin de fer, il serait difficile d’évacuer les produits congolais vers d’autres marchés, d’où la nécessité, selon lui, de poursuivre sans relâche les efforts engagés.

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