L’élu de la funa, Lambert Osango Senga a déposé lundi 31 mars au niveau de la chambre basse du parlement deux initiatives à l’endroit des membres du gouvernement congolais.
La première initiative s’adresse au Vice premier ministre, ministre des Transports, Jean-Pierre Bemba. Elle porte sur l’octroi des permis de conduire, un processus qu’il juge entourée de nombreuses zones d’ombres.
La seconde vise la ministre des Affaires foncières dans cette histoire de morcellement des parcelles en fixant des nouvelles réglementations d’attribution du foncier à l’échelle nationale.
«Pour ce qui concerne la question de permis de conduire, elle fait couler beaucoup d’encres au jour d’aujourd’hui, alors qu’il y avait un moratoire qui concerne la question de permis de conduire qui devrait s’exciter au mois de juin prochain. Et au regard de toutes les conditions et la manière
dont la population est en train de chercher à obtenir ce permis de conduire, nous trouvons qu’il y a un petit souci de ce Assemblée nationale: Lambert Osango interpelle Jean- Pierre Bemba et Acacia Bandubola côté-là. Mais également les conditions qui ont été mis en place par le ministère ne semblent pas favoriser le peuple Congolais à obtenir ce permis», a fait savoir le député Lambert
Osango.
« Mais il y a également une question orale avec débat que j’adresse au ministre des Affaires foncières en ce qui concerne son dernier arrêté pour l’acquisition des parcelles. Elle a limité le morcellement à des dimensions qui posent problème aujourd’hui, parce qu’il y a des parcelles qui ne répondent pas aux normes des dimensions
qu’elle a fixées. C’est des parcelles qui datent depuis l’époque coloniale et nous avions aussi consulté les textes et nous trouvons qu’il est important qu’on lui adresse une question orale avec débat».
Dans cette démarche, Lambert Osango souhaite que la ministre des Affaires foncières rencontre les préoccupations par rapport à sa dernière décision. Lorsqu’elle va nous répondre nous allons décider de la continuité, parce que les éléments à notre possession nous prouvent que cette décision ne rencontre pas les dispositions légales.