Les forces armées de la République démocratique du Congo n’ont pas perdu le contrôle de la cité de Saké, les assurances sont du colonel Guillaume Ndjike, porte-parole de l’armée dans le Nord-Kivu (Est), ce lundi 13 janvier.
« la cité de Sake, toujours convoitée, contrairement à la propagande du Rwanda et aux terroristes du M23, selon son porte-parole dans le Nord-Kivu. « La cité de Sake est totalement et entièrement sous le contrôle des Forces armées de la RDC (FARDC). Goma est aussi sécurisée et hors de portée de l’ennemi », a déclaré à l’#ACP le colonel Guillaume Ndjike, porte-parole de l’armée dans le Nord-Kivu (Est).
«La pression qui est mise sur le front de Ngungu a fait perdre à l’ennemi le sommeil, qui tente de saper le moral sur le terrain médiatique », a expliqué l’officier à l’Agence officielle de la RDC.
Les combats entre l’armée congolaise et les rebelles du M23 ont atteint un nouveau pic d’intensité dans l’est de la République démocratique du Congo.
Ce week-end, l’armée congolaise a annoncé avoir repoussé les forces du M23 de plusieurs localités stratégiques, notamment dans le Sud-Kivu et le Nord-Kivu. Parmi les victoires importantes, la ville de Ngungu, dans le territoire de Masisi au Nord-Kivu, a été reprise, marquant un tournant dans la lutte pour le contrôle de cette région clé.
Guillaume Ndjike Kaiko, porte-parole de l’armée congolaise, a indiqué que les forces armées congolaises avaient réussi à déloger les rebelles du M23 de plusieurs localités, dont Lumbishi, Ruzirantaka et Kamatale, dans le Sud-Kivu. Il a également précisé que le cessez-le-feu, bien qu’observé, ne signifiait pas une impunité pour ceux qui attaquent les positions congolaises.
Par ailleurs, la situation à l’est de la RDC demeure extrêmement volatile. Malgré les efforts des FARDC pour reprendre le contrôle de certaines zones, les combats incessants continuent de ravager la région, créant une crise humanitaire d’une ampleur de plus en plus grande. Des milliers de personnes sont déplacées chaque jour, cherchant refuge dans des conditions précaires, tandis que l’avenir de la région reste incertain.