DGRAD: Jean Lucien Bonyeme Ekofo n’est plus

Jean Lucien Bonyeme Ekofo, directeur général de la Direction générale des recettes administratives, judiciaires, domaniales et de participations (DGRAD), est décédé la nuit de ce mercredi à jeudi en Inde, de suite d’une longue maladie.

De son vivant, Jean Lucien Bonyeme a œuvré comme directeur général de la Société nationale d’assurances (SONAS).

Après trois mois de gestion, Jean Lucien Bonyeme, à la DGRAD l’ ancien patron de la Société nationale d’assurances (SONAS), a donné des signaux positifs. Au premier trimestre 2023, avant sa venue, la DGRAD n’avait réalisé que 17% de ses assignations budgétaires. Une contre-performance qui ne dit pas son nom, alors que la régie financière contribue, depuis plus de dix ans, à concurrence de 30% du budget de l’État.

Né le 19 août 1962 à Kinshasa, en République démocratique du Congo, Jean Lucien Bonyeme Ekofo étale un parcours élogieux dans la gestion des affaires publiques. Détenteur d’un Master en sciences politiques et administratives de l’Université de Kinshasa (UNIKIN), l’ homme qui nous a quittés détenait aussi une grande expérience professionnelle.

Cela fait suite à plusieurs formations notamment en gestion d’audit opérationnel sur les assurances et en audit juridique au centre CAPER de Casablanca (au Maroc) et de Paris (en France) ainsi qu’en gestion des entreprises en période de changement, toujours à Paris. Méticuleux dans la gestion des ressources humaines, financières et matérielles, le DG Bonyeme a accumulé une expérience de plus de 30 ans passés essentiellement dans le secteur des assurances au sein de la SONAS. Ses qualités intellectuelles et morales lui ont permis de gravir les échelons allant de chef de section, en 1987, au poste de Directeur général de la SONAS, en 2019. Tout au long de son mandat à la tête de la SONAS SA, il a fait preuve d’un modèle de gestion inédit, apprécié aussi bien par les cadres et agents, que par le gouvernement de la République.

Jean Lucien Bonyeme Ekofo quitte la terre des hommes alors que la République avait encore besoin de son savoir-faire. Que son âme repose en paix.

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