Pas des manifestations et contre- manifestations politiques ce samedi 7 septembre au siège de l’Union pour la Démocratie et le progrès social UDPS, comme était annoncé par les deux camps en opposition au sein du parti. Cette décision est la résultante de la réunion qui a eu lieu jeudi 05 septembre sous la médiation de Marthe Kasalu, la mère du Chef de l’État.
Tous les deux secrétaires généraux ont lancé un message de paix à l’endroit des combattants pour éviter les affrontements le jour prévu. Ils attendent le retour du chef de l’État au pays pour des nouvelles orientations.
«J’aimerais dire aux membres de l’UDPS, l’activité qui était prévue samedi est annulée. Nous demandons à tout un chacun de rester chez-soi. Que certains vaguent librement à leurs activités. Nous attendrons le retour du chef de l’État, notre autorité de référence, afin de suivre toutes les orientations qu’il pourra nous donner pour qu’on aille de l’avant. N’oublions pas que 2028 approche, il faut que nous soyons unis comme le stipule notre premier sigle», a dit Déo Bizibu Balola.
Même appel lancé aux combattants par Augustin Kabuya, Secrétaire Général faisant fonction du Président Ad Intérim du parti.
«Samedi 7 septembre, qu’aucun combattant ne soit au siège. Dans chaque famille, les problèmes ne manquent pas. Mais nous avons une référence, le président de la république auprès de qui nous présentons des excuses pour tout ce que nous avons affiché sur la place publique comme comportement. Étant leader nous devons vulgariser un message de paix afin d’accompagner la politique du chef. C’est pourquoi, je réitère le même message aux combattants et combattantes d’éviter la provocation ou l’incitation dans les réseaux sociaux. Nous sommes obligés d’attendre le retour au pays du chef de l’État pour des nouvelles directives».
Cette décision vise à éviter les affrontements entre les partisans d’Augustin Kabuya, qui cherchaient à garder le contrôle du siège, et ceux de Déo Bizibu qui souhaitaient en prendre le contrôle. Les tensions au sein de l’UDPS semblent ainsi être temporairement apaisées, en attendant le retour du Président Tshisekedi.