La ville de Tshikapa, chef-lieu de la province du Kasaï, est de nouveau envahie par la peur. Après une période d’accalmie, les attaques violentes se sont intensifiées, laissant la population dans un état d’angoisse insupportable.
Des personnes armées, vêtues des uniformes de la Police Nationale Congolaise (PNC) et des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), s’introduisent dans les maisons, ravissent les biens et tirent sur les propriétaires.
Ces événements tragiques survenus ces derniers jours illustrent cette recrudescence préoccupante. Le 29 août, deux attaques se sont produites dans la commune de Kanzala. Dans le quartier Kabinda, un pasteur de 70 ans a été poignardé, et sa fille a été blessée par balle par des assaillants non identifiés.
Plus dramatique encore, dans le quartier Kompundu, une veuve de 50 ans a vu ses trois filles, âgées de 12, 15 et 18 ans, violées lors d’une attaque nocturne. Elle-même a été poignardée dans le dos et se trouve actuellement à l’hôpital avec sa fille cadette, dont l’état est critique.
Face à cette situation, la population frappée par ces incidents malheureux, appelle à une mobilisation des forces de sécurité pour restaurer la paix et la sécurité dans la ville.
Nkaya