Conformément à l’appel à l’unité lancé par l’ancien Ministre de intérieur et haut cadre de l’UDPS, le député national Peter Kazadi Kakonde, un autre cadre de ce même parti, Jean-Aimé Mbiya Bondo trouve impératif d’aborder cette question avec une perspective plus approfondie et une approche systématique pour réellement résoudre les problèmes internes qui affligent le parti présidentiel, qui aujourd’hui est plongé dans une crise.
Dans une note parvenue à Mpifo-infos.net ce dimanche 18 août 2024, le vice-Président Fédéral en charge de la politique et de la diplomatie Fédération des États-Unis, reconnaît que l’UDPS traverse actuellement une crise de cohésion marquée par des fractures internes sévères. Ces divisions ont été exacerbées par des décisions controversées prises récemment et une gestion jugée opaque, qui ont sapé la confiance des militants et mis à mal l’intégrité de notre organisation. En particulier, les choix de leadership et les processus décisionnels peu clairs ont généré des tensions croissantes et une frustration parmi les membres, alimentant ainsi des conflits qui ont sérieusement affecté la cohésion interne.
Votre leadership est crucial pour guider leur parti à travers cette période critique.
«Un engagement sincère à résoudre ces problèmes fondamentaux est indispensable pour restaurer l’unité, renforcer notre crédibilité, et assurer le succès de notre mission politique et de notre soutien au président Félix Tshisekedi».
Jean-Aimé Mbiya invite les membres du parti présidentiel à prendre des mesures concrètes et décisives pour transformer cet appel à l’unité en une opportunité réelle de réforme et de renouveau pour l’UDPS.
Partant de la genèse des Conflits Internes, ce Diplomate de l’UDPS Fédération des États-Unis, les tensions ont été particulièrement prononcées sous la direction de l’ex-secrétaire général Jean-Marc Kabund, période durant laquelle les décisions controversées ont souvent été perçues comme manquant de transparence et d’équité.
« En tant que leader majeur du parti et acteur clé lors de l’avènement au pouvoir du Président Félix Tshisekedi, vous êtes bien placé pour comprendre les complexités de ces dynamiques et la nécessité d’une approche réfléchie et alignée sur nos statuts».
Tout est parti des décisions Contestées : Les récentes décisions concernant les nominations internes et les orientations stratégiques ont soulevé des préoccupations parmi les membres du parti. Ces décisions ont non seulement alimenté des débats animés, mais ont également intensifié les mécontentements. Il est crucial de clarifier quelles décisions spécifiques ont aggravé les conflits internes et d’évaluer leur impact sur la cohésion du parti. Une analyse détaillée et impartiale de ces décisions permettra d’identifier les zones de friction et de proposer des ajustements nécessaires pour rétablir l’harmonie interne.
L’approche adoptée jusqu’à présent pour résoudre les conflits a été critiquée pour son manque de rigueur et de transparence. Pour Jean-Aimé Mbiya, une gestion efficace des conflits nécessite non seulement des mesures proactives et équitables mais aussi une évaluation honnête des stratégies mises en place. Une réévaluation critique de la gestion des conflits est essentielle pour comprendre les lacunes actuelles et élaborer des solutions plus robustes qui répondent aux préoccupations des différents groupes au sein du parti.
L’érosion de la confiance parmi les militants a conduit à une fragmentation significative de notre base. Pour restaurer cette confiance et réconcilier les différentes factions, il est impératif de développer une stratégie de réunification qui s’attaque aux causes profondes de cette désaffection. Une telle stratégie doit inclure une interprétation et une application rigoureuse des articles 26 et 30 de nos statuts, afin de garantir que les décisions soient prises de manière transparente et conforme aux principes de notre parti.
Il a en outre apporté des pistes de Solutions à l’appel à l’unité lancé par maître Peter Kazadi. D’après lui, il est crucial de proposer des solutions telles que la création d’un comité de médiation indépendant chargé d’enquêter sur les conflits récents et de formuler des recommandations claires. «La mise en place de mécanismes de transparence, comme des réunions régulières ouvertes aux membres pour discuter des décisions clés, est également indispensable».
En ce qui concerne les réformes, Jean-Aimé Mbiya Bondo préconise une évaluation des structures actuelles et une refonte des processus décisionnels pour éviter la répétition des mêmes problèmes. «Il pourrait être pertinent de réviser les statuts pour inclure des procédures de gouvernance plus rigoureuses et des critères de sélection plus transparents pour les postes clés».
Pour l’engagement des Membres, une stratégie de dialogue inclusif est essentielle. Il entrevoit l’organisation des forums de discussion où chaque faction puisse exprimer ses préoccupations et participer activement à la recherche de solutions. Des programmes de formation et de sensibilisation visant à renforcer l’esprit d’équipe et l’adhésion aux valeurs du parti doivent également être envisagés.
Pour assurer une réconciliation durable et efficace, il est crucial de combiner ces actions concrètes avec un engagement sincère envers la transparence et l’inclusivité dans tous les aspects du fonctionnement du parti.
Jean-Aimé Mbiya Bondo rappelle que le retour au respect strict des textes fondateurs et la mise en place de réformes ciblées sont nécessaires pour restaurer la confiance et garantir la cohérence des actions du parti avec ses valeurs fondamentales. Il est impératif que chaque acteur assume pleinement ses responsabilités et œuvre avec sincérité pour surmonter les défis actuels.« Nous avons devant nous une opportunité unique de renforcer notre cohésion et de garantir la pérennité des acquis que nous avons obtenus grâce à nos efforts collectifs», écrit-il.
Il est essentiel que chaque membre du parti reconnaisse sa part de responsabilité dans les tensions qui ont émergé. Cette prise de conscience doit se traduire par une volonté ferme de résoudre les conflits de manière honnête et proactive. «Nous devons tous nous engager à faire face aux critiques constructives et à travailler de manière collaborative pour dépasser nos divergences».
La transparence et l’intégrité doivent guider toutes les actions et décisions pour restaurer la confiance au sein du parti. Prioriser l’Intérêt du Parti : Les intérêts personnels et les ambitions individuelles doivent être mises de côté pour se concentrer sur l’intérêt supérieur du parti et du peuple congolais.
Face à tous ceci, Jean-Aimé Mbiya Bondo pense que la responsabilité collective est de mettre en œuvre des solutions qui servent les objectifs du parti et soutiennent efficacement le mandat présidentiel de Félix Tshisekedi. Cela exige un engagement sincère envers les valeurs et les principes qui fondent notre organisation.
«Nous devons tous faire preuve de patriotisme et de dévouement pour garantir que notre action politique soit alignée avec les aspirations de notre peuple et les impératifs de notre gouvernance. Vôtre appel à l’unité constitue une première étape essentielle, mais il doit être accompagné de mesures concrètes et d’un engagement sincère de chaque membre. Il est crucial de construire une base solide de confiance et de coopération pour surmonter les défis auxquels nous faisons face et pour assurer un avenir prospère pour notre parti».
Jean-Aimé Mbiya Bondo Shabanza appelle tout le monde à travailler afin de préserver les acquis de la lutte, à renforcer la cohésion et à garantir la réussite du projet politique de l’UDPS. Et d’ajouter, la résolution de cette crise est non seulement une condition pour le succès de l’UDPS, mais aussi pour soutenir efficacement le mandat présidentiel de Félix Tshisekedi et répondre aux attentes légitimes du peuple congolais.