Le génocide congolais pour des gains économiques (Genocost) par des armées rwandaise et ougandaise, a été célébré à Kisangani, nord-est de la République démocratique du Congo où la Première ministre, Judith Suminwa, représentante du Chef de l’Etat, a déposé une gerbe des fleurs au site du mémorial des victimes de « la guerre de six jours ».
Alors que cette commémoration a été marquée par la présence des plusieurs autres personnalités et membres du gouvernement, l’assistance a été choquée par le témoignage poignant d’une femme de 33 ans m, ayant été l’une des victimes de cette guerre qui opposait pendant 10 jours, doit du 05 aun10 juin 2000, l’armée ougandaise à celle du Rwanda faisant ainsi des milliers des morts.
« J’avais 9 ans, élève en 3ème année primaire, lorsque les armées ougandaise et rwandaise se sont affrontées à Kisangani. C’est ce jour-là qu’une bombe a saccagé notre maison et j’ai perdu mes deux jambes. Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça? », a-t-elle déclaré en larmes. Ces paroles n’ont pas manquer de faire sangloter le ministre d’État en charge de la justice Constant Mutamba, présent à cette cérémonie.
Le chef-lieu de province de la Tshopo aux côtés de nombreux sites dont Makobola, Kasika (Sud-Kivu) ; Mugunga, Sake, Kiwanja (Nord-Kivu), Beni, Oicha, Mandina et Djugu(Ituri) , a été choisi en symbole pour commémorer la journée réservée aux victimes des guerres d’agression.
La journée du 2 août fait référence à la deuxième agression de la RDC partie de Goma, dans le Nord-Kivu, en passant par la prise du barrage d’Inga au Kongo Central (sud-ouest du pays), jusqu’à atteindre Kinshasa. Au départ, cette seconde agression, après celle de 1996 par le Rwanda et l’Ouganda, sous la couverture du tombeur du Maréchal Mobutu, le président Laurent Désiré Kabila, qui décidera de mettre un terme à la «coopération» avec ses deux alliés.
Le Vrai Patriote