Poursuite lundi 15 juillet de l’instruction de l’affaire du coup d’état étouffé et de l’attaque de la résidence du président de l’Assemblée nationale Vital Kamerhe, devant le tribunal militaire de garnison de la Gombe, siégeant en audience foraine à la prison militaire de Ndolo à Kinshasa en République démocratique du Congo.
Les 51 prévenus sont poursuivis pour terrorisme, détention illégale d’armes de guerre, tentative d’assassinat, association des malfaiteurs, meurtres, et financement du terrorisme.
Les prévenus américains au procès de la tentative du coup d’État manqué du 19 mai, avaient, au cours de l’audience dernière, déchargé leur coprévenu belge, en la personne de Jean-Jacques Wondo, devant le tribunal militaire à la prison de Ndolo.
Au cours de cette audience publique, Benjamin Zalman,Taylor Thompson et Marcel Malanga ont affirmé n’avoir jamais connu, ni vu dans leur mouvement, l’expert militaire belge et ancien consultant à l’ANR.
Zalman et Taylor ont réaffirmé la déposition faite à la 6e audience par Marcel Malanga, qui avait indiqué qu’ils se sont retrouvés dans ce mouvement du 19 mai par contrainte, car le chef de la bande, Christian Malanga, menaçait de les tuer en cas de désobéissance.